Demi-frère d’Adalbert de Prague, il est né à Libice [1] en Bohême, dans la famille très puissante des Slavnik, rivale des Přemyslides.
Vers 989, il s’exile avec son frère en Italie où il séjourne au monastère du Mont-Cassin [2], puis au monastère bénédictin de l’Aventin [3]. Il prononce ses vœux et prend le nom de Gaudentius.
En 992, il est de retour à Prague, mes les ennuis que connaît son frère en Bohême le pousse à revenir en Italie en 994 en compagnie de celui-ci. De là, Gaudentius et Adalbert partent pour la Pologne afin d’évangéliser les Prussiens. Il est le témoin du martyre d’Adalbert.
Relâché par les païens, il rejoint la cour de Boleslas 1er le Vaillant. En collaboration avec le clergé polonais, il œuvre à la béatification de son frère. À cette fin, il rencontre le pape Sylvestre II et Othon III du Saint Empire. Sa mission est couronnée de succès en 999 par la canonisation d’Adalbert.
En l’an 1000, suite à la rencontre entre Othon III et Boleslas le Vaillant, Radzim Gaudenty devient le premier archevêque de Gniezno [4]. Les nouveaux évêchés de Cracovie [5], de Kołobrzeg [6] et de Wrocław [7] se trouvent sous son autorité. Par contre, Unger , l’évêque de Poznań [8], garde son indépendance. Radzim invite des Bénédictins à s’installer à Międzyrzecz [9].
La date de sa mort est inconnue. Il est inhumé dans la cathédrale de Gniezno [10] et Hipolit lui succède.