Né à Syros [1], l’une des Cyclades [2], dans la 45e olympiade. Oncle maternel de Pythagore, il lui dispensa ses enseignements.
Il aurait été le premier penseur grec à parler de l’immortalité de l’âme. Avec Anaximandre de Milet , il serait parmi les premiers penseurs grecs à avoir écrit en prose. La Souda [3] le tient pour le premier prosateur.
Il se serait rendu en Égypte pour y apprendre la théologie et une science de la nature plus exacte. Les influences de l’orphisme semblent évidentes. Il dispensait son enseignement dans une grotte.
Selon les biographes de Pythagore, celui-ci fréquenta Phérécyde comme maître vers 550 av. jc.
Sa mort est légendaire : soit il mourut après avoir sauvé Éphèse par son pouvoir de prédiction, soit il se suicida à Delphes, soit il mourut d’une maladie la phtiriasis ou pédiculose [4].
Il fut enterré par Pythagore à Délos [5] en 499 av. jc. Il fait partie des sept sages cités par Diogène Laërce.
Il était considéré comme un grand mage et recevait des songes d’Héraclès.
En raison de son œuvre originale, il est passé dans la légende. Il est l’auteur de l’Heptamychia [6], qui constitue un pont majeur entre la pensée mythique et présocratique. Phérécyde y développe sa pensée philosophique à travers les représentations mythiques.