Fils d’ Henri II , duc de Brabant, et de Marie de Souabe . En tant que trouvère [1], il produisit quatre chansons en langue française.
Il fit ses premières armes aux côtés de son parent Guillaume de Hollande , élu roi des Romains, à la conquête du Saint Empire et assista à son couronnement le 1er novembre 1248 à Aix-la-Chapelle. Mais il ne participa pas à la Guerre de Succession de Flandre et du Hainaut [2] dans laquelle étaient impliqués le fils et le beau-frère de l’empereur, et s’allia à leur ennemi, Guillaume III de Dampierre , comte de Flandre, qui devint son beau-frère. Il épouse en 1251 Adélaïde de Bourgogne dite Aleyde de Brabant fille d’Hugues IV, duc de Bourgogne, et de Yolande de Dreux.
Il chercha surtout à assurer la paix dans l’ancienne Lotharingie [3] et y parvint avec succès, malgré la haine qui opposait les Dampierre aux Avesnes, puis les désordres qui suivirent la mort de Guillaume de Hollande et les affrontements entre ses deux successeurs en concurrence, Richard de Cornouailles et Alphonse X de Castille. Malade, il signa en 1261 sur son lit de mort une charte accordant plus de droits judiciaires à ses sujets brabançons.
Henri III fut inhumés dans un mausolée au milieu du chœur de l’église gothique Notre-Dame des Dominicains à Louvain [4], alors en construction.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Thomas Coomans & Anna Bergmans, "L’église Notre-Dame des Dominicains à Louvain : mémorial d’Henri III, duc de Brabant, et d’Alix de Bourgogne", dans Bulletin monumental, 167/2, 2009.