Pionnier de l’étude rigoureuse des textes homériques, disciple d’Aristophane de Byzance, il fonde à Alexandrie une école critique [1] et dirige la célèbre bibliothèque de la ville. En collaboration avec son maître, il constitue le Canon alexandrin [2]. La liste est toujours employée de nos jours dans l’enseignement du grec, à laquelle on a depuis ajouté les orateurs attiques.
Sur la fin de sa vie, il part pour Chypre où, selon la tradition, il se laisse mourir de faim, étant atteint d’un mal incurable.
Continuant le travail de Zénodote et de son maître, il établit une édition critique des textes homériques. Il s’efforce de retrancher les additions du texte original, établi sur ordre de Pisistrate. Il a largement utilisé les signes critiques inventés par Aristophane de Byzance
Son école critique conserve son influence jusqu’à l’époque romaine. C’est par le biais de quatre de ses disciples de cette époque que son œuvre est parvenue jusqu’à l’époque contemporaine.