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Publius Sulpicius Galba Maximus

dimanche 29 juin 2025, par lucien jallamion

Publius Sulpicius Galba Maximus

Consul romain en 211 av. jc

Emblème de la République romaine.Il a défendu la ville de Rome contre l’attaque surprise d’Hannibal Barca.

En 210 et 206 av. jc il est proconsul [1] en Grèce, pendant la Première Guerre macédonienne [2] contre Philippe V de Macédoine.

En 203 av. jc, il est dictateur [3]. Son principal fait d’armes est d’être à la tête de la première flotte romaine dans la mer Égée [4] et de capturer Égine [5] en 210 av. jc, car la majeure partie du combat a été menée par les alliés grecs de Rome.

En 200 av. jc, il est consul pour la seconde fois, il engage la 2ème Guerre macédonienne [6]. Il débarque aux environs d’Apollonia [7], pour envahir la Macédoine par l’ouest, Philippe V est battu à Ottolobus, puis se retire rapidement en Illyrie [8]. Bien que la campagne ait été considérée comme un succès militaire mineur, elle a convaincu les Étoliens [9] de s’allier avec Rome.

En 197 et 196 av. jc, il est l’un des 10 commissaires sénatoriaux chargés d’étudier les institutions grecques.

En 193 av. jc, il est ambassadeur auprès d’Antiochos III.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Publius Sulpicius Galba Maximus/ Portail de la Rome antique/ Catégories  : Consul de la République romaine

Notes

[1] La fonction de proconsul dans la Rome antique correspond à la notion actuelle de gouverneur. Étymologiquement, ce terme vient du préfixe latin pro, à la place de, et consul. Le premier cas de proconsulat historiquement cité par Denys d’Halicarnasse date de 464 av. jc, lorsque Titus Quinctius Capitolinus Barbatus reçut le pouvoir de diriger une armée (imperium) pour aller au secours d’un consul assiégé. Il s’agit alors d’une solution improvisée sous la pression des événements. La fonction réapparaît avec l’agrandissement de la République romaine au 4ème siècle av. jc, lorsqu’un consul doit finir une campagne militaire ou doit gouverner un territoire au-delà de la durée normale de son mandat de consul (un an). Son pouvoir (imperium consulaire) est alors prolongé, en général pour une durée d’un an et toujours sur un territoire précis, le plus souvent une province. Le terme « proconsul » tient au fait que son titulaire exerçait un pouvoir consulaire ; cependant, tous les proconsuls n’étaient pas forcément d’anciens consuls.

[2] La première guerre macédonienne (214 à 205 av. jc) oppose la République romaine, qui livre alors la deuxième guerre punique contre Carthage, et le royaume de Macédoine sous le règne de Philippe V. Elle est la première des quatre guerres de Macédoine. Les causes de ce conflit sont notamment l’expansionnisme macédonien en Illyrie dont une partie est alors sous protectorat romain. Philippe et Hannibal Barca ont par ailleurs conclu un traité d’aide mutuelle ; tandis que les Romains ont obtenu l’aide de la Ligue étolienne et de Pergame. Le traité de Phœnicé qui termine cette guerre mineure s’avère favorable aux Macédoniens.

[3] Le dictateur est, durant la République romaine, un magistrat extraordinaire qui détient les pleins pouvoirs (imperium) pour un mandat qui ne peut, à l’origine, excéder six mois. Selon la tradition, le titre a été institué en 501 av. jc pour répondre à une situation d’urgence militaire, mais un magister populi (littéralement « maître du peuple ») existe déjà sous la Royauté romaine.

[4] La mer Égée est une mer intérieure du bassin méditerranéen, située entre l’Europe et la Grèce à l’ouest, et l’Asie et la Turquie à l’est. Elle s’étend de la côte thrace et du détroit des Dardanelles au nord jusqu’à la Crète au sud.

[5] Égine est une île grecque du golfe Saronique, au sud-ouest d’Athènes. De forme triangulaire, elle est située au centre du golfe Saronique. Le mont Oros domine l’île, qui dispose de peu de ports. Elle est célèbre pour son temple d’Aphaïa, un des trois temples du triangle sacré qui comprend également le Parthénon et le Sounion. Elle fut longtemps une grande rivale d’Athènes, dans l’Antiquité comme au début du 19ème siècle. Égine fut une des premières cités maritimes et commerçantes de la Grèce antique : elle eut la première marine de Grèce, et fut la première cité à battre monnaie. En 1828-1829, elle fut la première capitale de la Grèce luttant pour son indépendance, et les premières pièces du jeune État grec y furent frappées. L’île est aussi la principale productrice de pistaches de Grèce.

[6] La deuxième guerre macédonienne (200 à 197 av. jc) oppose Philippe V, roi de Macédoine, aux Romains, appelés à l’aide en 201 par Pergame et Rhodes après la bataille de Chios dans le contexte de la première guerre crétoise. Cette nouvelle guerre de Macédoine, tournant historique de la période hellénistique, marque le début de l’impérialisme romain en Grèce. Elle se termine par la victoire des légions romaines à la bataille de Cynoscéphales.

[7] Apollonia d’Illyrie est une ancienne cité grecque située en Illyrie (actuelle Albanie), située sur la rive droite de la Vjosa, près de l’actuel village de Pojani. La cité a été un temps la possession de Pyrrhus d’Épire avant de tomber dans le giron de la République romaine en 229 av. jc, à laquelle elle demeura loyale et en fut notamment récompensée lors de la défaite en 168 av. jc de Gentius, dernier roi d’Illyrie. En 148 av. jc Apollonia fut intégrée à la province romaine de Macédoine, avant d’être rattachée à celle d’Épire. Lors de la guerre civile opposant Pompée à Jules César, elle prit position pour ce dernier, mais tomba contre Marcus Junius Brutus en 48 av. jc, allié de Pompée. Le futur empereur romain Auguste étudiait à Apollonia en 44 av. jc sous la tutelle d’Athénodore le Cananite lorsqu’il apprit la nouvelle de l’assassinat de César. Apollonia accrut son opulence sous le gouvernement de Rome et fut mentionnée par Cicéron dans ses Philippiques en tant que magna urbs et gravis, une grande et influente cité.

[8] L’Illyrie est un royaume des côtes de la rive orientale de l’Adriatique, correspondant à peu près à l’Ouest de la Croatie, de la Slovénie et de l’Albanie actuelle. Les Illyriens apparaissent vers le 20ème siècle av. jc. C’est un peuple de souche Indo-Européenne qui comprenait des Dalmates et des Pannoniens. Vers 1300 av. jc ils s’établissent sur les côtes Nord et Est de l’Adriatique. Les Illyriens sont les premiers avec les Grecs, à s’installer dans les Balkans et constituent un immense Royaume. Au 7ème siècle av. jc et 6ème siècle av. jc, l’Illyrie subit une forte héllénisation du fait de ses relations avec les Grecs, qui y ont fondé des comptoirs.

[9] L’Étolie est une région de Grèce centrale située au sud de l’Épire et séparée du nord du Péloponnèse par le golfe de Corinthe. Au cours du 4ème siècle av. est formée la ligue étolienne qui renforce l’autonomie et la puissance politique de l’Étolie. L’armée des Étoliens est impliquée dans plusieurs guerres, plusieurs l’opposant à ses voisins d’Acarnanie, d’autres contre des puissances étrangères, comme la guerre lamiaque et les guerres contre la Macédoine.