Né à Burbage dans le Leicestershire [1], en Angleterre. Fils de Grace Farmer, qui venait de Barwell dans le Leicestershire et de Robert Cotes recteur de Burbage. Il fut instruit d’abord à l’école de Leicester ou à l’âge de 12 ans ses professeurs réalisèrent qu’il avait un talent exceptionnel en mathématique.
Son oncle, le révérend John Smith, a tenu à donner toutes les chances à Roger de développer ces talents et celui-ci alla vivre avec lui afin qu’il puisse être personnellement instruit. Plus tard il entra à l’École St Paul à Londres [2], où il étudia principalement les classiques tout en gardant une correspondance scientifique avec son oncle.
Il fit ses études universitaires au Trinity College à Cambridge [3] à partir du 6 Avril 1699. Il obtint son brevet en 1702 et resta à Cambridge où il obtint une bourse en 1705. En Janvier 1706, il fut nommé professeur d’astronomie et de physique expérimentale à l’université de Cambridge [4] et fut élu membre de la Royal Society [5] en 1711 et fut ordonné prêtre en 1713. Ses capacités exceptionnelles avaient été pleinement appréciées, cependant, par beaucoup à Cambridge, tels que William Whiston avec qui il avait rapidement formé une amitié.
Cotes fut le premier à occuper la chair établie par Thomas Plume, archidiacre [6] de Rochester [7], à Cambridge et qui avait légué près de 2000 livres pour maintenir un professeur et ériger un observatoire astronomique.
Il collabora avec Newton pour la seconde édition “des Principia” et écrivit un article intéressant sur l’intégration des fonctions élémentaires, où apparaît pour la première fois la formule exprimant le “logarithme de cos”.
Il fut un proche d’Isaac Newton avec qui il partage la découverte de la méthode de Newton-Cotes [8].
Sa Correspondance avec Isaac Newton a été publiée à Londres, en 1853.
En termes d’observations que fit Côtes, la plus importante fut l’éclipse totale du 22 Avril 1715.
Sa seule publication au cours de sa vie fut un article intitulé "Logometria" en 1714. Après sa mort, ses papiers de mathématiques, furent édités par Robert Smith et publiés sous forme de livre, Harmonia mensurarumÀ en 1722.
Il meurt à Cambridge d’une fièvre violente à 33 ans, le 5 Juin 1716