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Jean-Baptiste Desmarets de Maillebois dit le maréchal de Maillebois

mardi 28 mai 2024, par lucien jallamion

Jean-Baptiste Desmarets de Maillebois dit le maréchal de Maillebois (1682-1762)

Marquis de Maillebois-Maréchal de France en 1741

Fils de Nicolas Desmarets, contrôleur général des finances [1] de Louis XIV, et le petit-neveu de Jean-Baptiste Colbert.

Il commence sa carrière sous le commandement du maréchal de Villars pendant la guerre de Succession d’Espagne [2].


Mestre de camp [3] du régiment de Touraine [4] le 28 février 1703, il reçoit, durant le Siège de Turin en 1706 [5], une blessure considérable et est presque enterré sous les décombres d’une mine. Il devient brigadier le 19 septembre 1708. Il se distingue au siège de Lille en 1708 [6].

Il devient maître de la garde-robe du roi en 1712, lieutenant général [7] du Languedoc [8] en 1713.


Le 8 mars 1718, il est promu maréchal de camp [9]. Il est nommé gouverneur de Saint-Omer [10] en 1723 et fait chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit [11] en 1724. Il est lieutenant général le 22 décembre 1731.

Pendant la guerre de Succession de Pologne [12], il commande une division en Italie de 1733 à 1734 et intervient lors du siège de Mirandola [13], en Émilie-Romagne [14] . En 1739, il est envoyé en Corse pour aider Gênes [15] à réprimer la rébellion en cours ; à la fin de l’année, l’île est à peu près soumise.

Il reçoit en récompense le bâton de maréchal de France [16] le 11 février 1741.

Pendant la guerre de Succession d’Autriche [17], tandis qu’une armée française avance en direction de Vienne [18] puis Prague [19], le maréchal de Maillebois intervient en Westphalie [20] afin de neutraliser les Hollandais et les Anglo-Hanovriens. Le 28 octobre 1741, le roi d’Angleterre et électeur de Hanovre George II renonce à entrer en campagne et signe une convention établissant que le Hanovre restera neutre dans le conflit.

De nouveau envoyé en Italie en 1745 pour soutenir l’infant d’Espagne don Philippe le futur Philippe 1er (duc de Parme) , Maillebois bat les Autrichiens à Bassignana [21]. Mais attaqué ensuite par des forces supérieures, il ne peut garder le Milanais [22].

En effet, le 16 juin 1746, les troupes espagnoles et françaises commandées par lui sont battues à Plaisance [23] par les Piémontais et les Autrichiens. Les Français et les Espagnols, qui occupent la plaine du Pô [24], doivent se replier et les Autrichiens arrivent même en Provence [25]. Cependant, le 12 août 1746, Maillebois défait des troupes autrichiennes à Rottofreno [26].

En 1748, il est nommé gouverneur de l’Alsace [27].

Il prit le titre de marquis des Angloys.

En 1731, il vendit la seigneurie de Bourbonne [28] à Madame de Chartraire qui la transmettra à François Gabriel Bénigné de Chartraire, président du parlement de Dijon [29].


Il avait épousé en janvier 1713 Louise Marie Emmanuelle de Tourzel d’Alègre, fille d’ Yves d’Alègre , marquis de Tourzel [30], maréchal de France, et de Jeanne Françoise Garaud. En octobre 1750, elle devient dame de Mesdames Victoire , Sophie et Louise de France .

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Jean-Baptiste Desmarets de Maillebois/ Portail de l’Armée française/ Catégories  : Chevalier de l’ordre du Saint-Esprit/ Général français du 18ème siècle/ Maréchal de France nommé sous le règne de Louis XV

Notes

[1] Le contrôleur général des finances était, sous l’Ancien Régime, le responsable ministériel des finances royales en France, après la suppression de la charge de surintendant des finances en 1661, chargé d’administrer les finances de l’État.

[2] La guerre de Succession d’Espagne est un conflit qui a opposé plusieurs puissances européennes de 1701 à 1714, dont l’enjeu était la succession au trône d’Espagne à la suite de la mort sans descendance du dernier Habsbourg espagnol Charles II et, à travers lui, la domination en Europe. Dernière grande guerre de Louis XIV, elle permit à la France d’installer un monarque français à Madrid : Philippe V, mais avec un pouvoir réduit, et le renoncement, pour lui et pour sa descendance, au trône de France, même dans le cas où les autres princes du sang français disparaîtraient. Ces conditions ne permettaient pas une union aussi étroite que celle qui était espérée par Louis XIV. La guerre de succession donna néanmoins naissance à la dynastie des Bourbons d’Espagne, qui règne toujours aujourd’hui.

[3] Mestre de camp est un grade militaire de l’Ancien Régime. Lorsque la charge de colonel général est supprimée en 1661 pour l’infanterie le mestre de camp prend le titre de colonel. Les régiments de cavalerie, qui par contre restent sous l’autorité d’un colonel général, sont commandés individuellement par des mestres de camp jusqu’à la Révolution. Comme celle de capitaine, la charge de mestre de camp est vénale, c’est-à-dire achetable et transmissible librement. En effet des riches familles étaient propriétaires de leur régiment et contribuaient à le financer. Cela était fort onéreux mais très prestigieux. Par conséquent, les enfants de la haute noblesse pouvaient accéder au grade à un âge très précoce et ainsi être en bonne position pour obtenir des promotions à l’ancienneté au grade de brigadier. Le grade de mestre de camp se manifestait par le port d’une paire d’épaulettes à franges dorées ou argentées. Le grade fut supprimé à la Révolution et remplacé par celui de colonel (de 1791 à 1793 et après 1803) et de chef de brigade (de 1793 à 1803).

[4] Le régiment de Touraine est un régiment d’infanterie du royaume de France, créé en 1625 sous le nom de régiment de Plessis-Joigny, devenu sous la Révolution le 33e régiment d’infanterie de ligne.

[5] Dans le contexte de la Guerre de Succession d’Espagne, la bataille de Turin mit un terme au siège entrepris par les Français depuis le 14 mai 1706, et remit en cause la campagne d’invasion de la Savoie et du Piémont par les armées de Louis XIV. Le prince Eugène de Savoie-Carignan et le duc Victor-Amédée II de Savoie parvinrent à libérer la ville en infligeant à l’assiégeant des pertes telles que les Français durent se retirer du Piémont.

[6] Le siège de Lille a lieu durant la guerre de Succession d’Espagne : les armées Impériales prennent la ville française après un siège inhabituellement long et au prix de pertes considérables. La route de Paris est désormais ouverte à l’invasion, mais la nécessité de consolider les conquêtes en Flandre et l’imminence de l’hiver imposent de reporter la suite des opérations au printemps 1709.

[7] En France, sous l’Ancien Régime, l’appellation de lieutenant général des armées du roi, lieutenant général des armées navales pour la Marine, est un grade militaire particulier détenu par un officier général, qui le place entre le grade des maréchaux des camps et chefs d’escadre et la charge tenue par les colonels généraux, ceux-ci n’étant pour leur part surpassés que par les titulaires de la dignité de maréchal de France ou d’amiral de France qui sont des grands officiers de la Couronne titulaires d’une dignité à la fois honorifique et lucrative. En termes de statut et de mission, le grade de lieutenant général des armées constitue aussi dans les faits une charge militaire. On note qu’un lieutenant général porte ce grade et est désigné comme tel dans l’armée, mais que dans la marine, il conserve celui d’amiral. Le grade de lieutenant général des armées ou de lieutenant général des armées navales pour la Marine, était le grade le plus élevé de la hiérarchie militaire d’Ancien Régime, inaccessible à un roturier. Le grade de lieutenant général était l’équivalent du grade actuel de général de division et celui de lieutenant général des armées navales correspondait à celui de vice-amiral de notre époque. Comme c’est aussi le cas dans l’armée d’aujourd’hui pour les officiers généraux de haut rang, il y avait un certain nombre de lieutenants généraux des armées du roi, simultanément au sein de l’armée royale. À partir de 1775, les lieutenants généraux reçoivent des épaulettes à trois étoiles. En 1791, le grade de lieutenant général des armées fut renommé « général de division » pour les troupes terrestres et « vice-amiral » pour la marine. En 1814, le grade de général de division reprit le nom de « lieutenant général des armées », avant de reprendre définitivement l’intitulé de général en 1848.

[8] Le Languedoc est un territoire du sud de la France traditionnellement divisé en Haut Languedoc, qui correspond approximativement à l’actuelle région Midi-Pyrénées, et Bas Languedoc, qui correspond approximativement à l’ancienne région Languedoc-Roussillon. Le Languedoc fait partie de l’Occitanie, vaste espace géographique de langue d’oc. Le territoire du Languedoc (région où l’on parle la langue d’oc) est rattaché au domaine royal au 13ème siècle à la suite de la croisade contre les Albigeois mettant fin au catharisme. Le territoire sous contrôle des États de Languedoc s’est ensuite progressivement réduit à l’ancienne province du Languedoc. C’est en 1359 que les villes des trois sénéchaussées de Beaucaire, Carcassonne et Toulouse concluent entre elles une « union perpétuelle » puis exigent des officiers royaux d’être « convoquées ensemble » et non plus séparément, par sénéchaussée. Vers la fin du 14ème siècle, pays des trois sénéchaussées, auquel le nom de Languedoc allait être réservé, désigne les deux sénéchaussées de Beaucaire Nîmes et de Carcassonne et la partie occidentale de celle de Toulouse, conservée au traité de Brétigny. Le pays de Foix, qui relève de la sénéchaussée de Carcassonne jusqu’en 1333 puis de celle de Toulouse, cesse d’appartenir au Languedoc. En 1469, le Languedoc est amputé de presque toute la partie de la sénéchaussée de Toulouse située sur la rive gauche de la Garonne. Le roi Louis XI détache les deux jugeries de Rivière (Montréjeau) et de Verdun (aujourd’hui Verdun-sur-Garonne) de la sénéchaussée toulousaine pour les incorporer au duché de Guyenne, apanagé à son frère, le prince Charles. En contrepartie, le roi incorpore au Languedoc quelques communautés d’habitants du diocèse de Comminges, situées sur la rive droite de la Garonne, connues comme le Petit Comminges

[9] En France, le grade de maréchal de camp fait son apparition au 15ème siècle où il avait pour mission de répartir les logements des troupes et de les placer sur le champ de bataille. Il évolue ensuite jusqu’à la chute de l’Ancien Régime. Le 21 janvier 1793, le grade de maréchal de camp devient en France celui de général de brigade. Le grade de maréchal de camp revient en usage sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. Il n’est plus utilisé en France depuis 1848.

[10] Saint-Omer est une commune française, sous-préfecture du département du Pas-de-Calais. Aux 11ème et 12ème siècles, les marchands de Saint-Omer sont organisés en guilde, dotée de statuts. Y sont codifiés, les beuveries mais aussi les conditions d’admission, le rôle des doyens, l’entraide, la charité envers les pauvres, l’entretien des places et des remparts, etc. Saint-Omer fut perdue par le comté de Flandre au traité de Pont-à-Vendin du 25 février 1212 et devint une des principales places du comté d’Artois qui venait de se créer. Ferrand de Flandre essaya de reprendre la ville mais il fut vaincu à la bataille de Bouvines. Dès lors la francisation commença et les documents officiels furent écrits en français ; le flamand n’en resta pas moins la langue courante dans la population et, au 13ème siècle, le chroniqueur Guillaume d’Andres nous affirme que, de son temps, les affaires se plaidaient en flamand. Encore en 1507 la coutume de Saint-Omer précise dans son article 7 que « ses majeurs et eschevins ont accoustumé faire raidigier leurs dictes sentences criminelles en langaige flamang ». La ville resta d’ailleurs dans une large mesure au sein du réseau économique des Pays-Bas dont elle était officiellement séparée. En 1384, Saint-Omer revint aux ducs de Bourgogne, mais la paix de Nimègue en 1678 la céda définitivement à la France.

[11] l’ordre du Saint-Esprit, institué par Henri III (1578), supprimé sous la Révolution (1791), rétabli sous la Restauration (1814), définitivement aboli en droit par la monarchie de Juillet (1830).

[12] La guerre de Succession de Pologne eut lieu de 1733 à 1738. À la mort d’Auguste II en 1733, son fils, Auguste III, et Stanislas 1er, ancien roi de Pologne déchu en 1709, beau-père de Louis XV, se disputent le trône.

[13] Mirandola est une commune située dans la province de Modène dans la région de l’Émilie-Romagne en Italie. La tradition rapporte que l’évêque de Calame saint Possidius (ou Possidonius), disciple de saint Augustin, chassé d’Afrique par les invasions vandales, est venu se réfugier à Mirandole où il est mort au 5ème siècle. Jean Pic de la Mirandole fut un des seigneurs de la ville à la fin du 15ème siècle. Un de ses descendants, Galeotto, à la suite d’une affaire criminelle dut se réfugier à la cour de François 1er. Celui-ci l’aida financièrement pour construire une forteresse et des remparts autour de la ville. Mirandola joua un rôle important lorsqu’Henri II s’opposa à Charles Quint et au pape Jules III au cours de la guerre de Parme.

[14] L’Émilie-Romagne est une des régions d’Italie, basée sur deux régions historiques : l’Émilie et la Romagne. Elle est située dans l’Italie du Nord et sa capitale est Bologne. L’Émilie-Romagne est considérée comme l’une des régions les plus riches et les plus développées d’Europe. La région est également un important centre culturel et touristique, disposant de la plus ancienne université du monde occidental, comprenant de nombreuses villes de la Renaissance (comme Modène, Parme et Ferrare) et de nombreuses stations touristiques (comme Riccione, Cattolica et Rimini), tout en étant un important centre de production dans les industries agro-alimentaires et automobiles.

[15] La République de Gênes est l’une des grandes républiques maritimes italiennes (ou thalassocratie) qui a duré près de 8 siècles, du milieu du 11ème siècle à 1797, après l’abdication du dernier doge de Gênes, Giacomo Maria Brignole.

[16] Depuis la création du titre, en 1185, il y a eu 342 maréchaux de France. L’office de maréchal n’est devenu militaire que depuis le début du 13ème siècle. À son origine, le maréchal de France n’a qu’un rôle d’intendance sur les chevaux du roi. Son office devient militaire au début du 13ème siècle, tout en étant subordonné au connétable. Le premier à porter le titre de maréchal du roi de France avec une fonction militaire était Albéric Clément, seigneur de Mez, désigné par Philippe Auguste, en 1185. Après l’abolition de l’office de connétable par Richelieu en 1624, les maréchaux deviennent les chefs suprêmes de l’armée. Parfois le roi crée une charge de maréchal général des camps et armées du roi, qu’il confie au plus prestigieux de ses maréchaux. Outre leurs fonctions militaires, les maréchaux ont aussi la responsabilité du maintien de l’ordre dans les campagnes, par l’intermédiaire des prévôts des maréchaux, d’où l’appellation de « maréchaussée » donnée à l’ancêtre de la gendarmerie. Jusqu’en 1793, date de l’abolition de cette charge, il y eut 263 maréchaux de France.

[17] La guerre de Succession d’Autriche (1740-1748) est un conflit européen né de la contestation par des États qui y avaient souscrit de la Pragmatique Sanction, par laquelle l’empereur Charles VI du Saint Empire léguait à sa fille Marie-Thérèse d’Autriche les États héréditaires de la maison de Habsbourg. Cette guerre oppose deux coalitions dont les principaux protagonistes sont : la Prusse, la Bavière et la France, d’une part ; l’Autriche, la Grande-Bretagne, les Provinces-Unies et la Russie, d’autre part.

[18] Vienne est la capitale et la plus grande ville de l’Autriche ; elle est aussi l’un des neuf Länder du pays. La ville est située dans l’est du pays et traversée par le Danube (Donau). Capitale du duché puis archiduché d’Autriche, elle fut de fait celle du monde germanique durant le règne de la maison de Habsbourg

[19] Prague est la capitale et la plus grande ville de la République tchèque, en Bohême. Située au cœur de l’Europe centrale, à l’ouest du pays, la ville est édifiée sur les rives de la Vltava. Capitale historique du royaume de Bohême, berceau du peuple tchèque, Prague connaît son apogée au 14ème siècle sous le règne du roi de Bohême et empereur germanique Charles IV qui en fait la capitale de l’Empire. Elle est alors un centre culturel et religieux de première importance, où naissent les balbutiements de la réforme protestante lorsque Jan Hus prêche contre les abus de la hiérarchie catholique et le commerce des indulgences. Brièvement redevenue capitale impériale et culturelle au tournant des 16ème et 17ème siècles sous le règne de Rodolphe II, Prague perd progressivement en importance jusqu’à la Renaissance nationale tchèque au 19ème siècle puis la création de la Tchécoslovaquie au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1918, dont elle devient la capitale.

[20] La Westphalie est une région historique d’Allemagne, comprise entre le Weser et le Rhin. Elle tire son nom des Westphales, la plus occidentale des trois grandes tribus de la Saxe primitive

[21] La bataille de Bassignana a eu lieu le 27 septembre 1745, le long du Tanaro, près de Bassignana, pendant la guerre de Succession d’Autriche. Elle s’achève par une défaite des armées sardes en présence d’un ennemi supérieur en nombre.

[22] Le duché de Milan était un État dans le nord de la péninsule italienne de 1395 à 1796. En principe fief du Saint Empire romain germanique, il était initialement de facto indépendant. Il passe cependant sous domination française au début du 16ème siècle puis fait partie des possessions des Habsbourg d’Espagne (1535-1706) puis d’Autriche (1706-1796). Les frontières du duché ont varié au cours des siècles, il couvrait surtout la Lombardie incluant Milan et Pavie, les centres traditionnels du vieux royaume d’Italie. Il se situait au centre de l’Italie du Nord, de chaque côté de la partie médiane de la vallée du Pô, bordé, au nord, par les massifs méridionaux des Alpes, les Alpes lépontines, et, au sud, par les hauteurs occidentales des Apennins, les Alpes apuanes.

[23] La bataille de Plaisance, également appelée bataille de San Lazarro, est une défaite française et espagnole survenue en Italie du Nord le 16 juin 1746 face aux troupes autrichiennes dirigées par le comte Ulysse-Maximilien de Brown, dans le cadre de la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748).

[24] La plaine du Pô est une région naturelle située en Italie septentrionale. C’est une zone rendue particulièrement fertile par la présence du fleuve Pô et de ses multiples affluents. Le Pô se termine par un delta en mer Adriatique.

[25] La Provence est une région historique et culturelle ainsi qu’un ancien État indépendant puis associé à la France. Elle correspond approximativement à l’actuelle région Provence-Alpes-Côte d’Azur privée du département des Hautes-Alpes. Comme pour tout territoire disposant d’institutions politiques, les délimitations géographiques de la Provence ont évolué avec le temps. Elle est délimitée au sud par la mer Méditerranée, à l’ouest par le Rhône, au nord par la Drôme provençale, Grignan, le Tricastin, Saint-Paul-Trois-Châteaux et Nyons et à l’est par les frontières alpines de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

[26] Rottofreno est une commune de la province de Plaisance dans l’Émilie-Romagne en Italie.

[27] L’Alsace est une région historique et une collectivité territoriale de l’Est de la France, à la frontière avec l’Allemagne et la Suisse. Sa capitale est Strasbourg. Géographiquement elle se trouve entre le massif des Vosges et le Rhin. Région de l’Europe rhénane, elle fait plus largement partie de l’espace culturel de l’Europe centrale et est historiquement une terre de langue germanique (alémanique et francique) avec des parties romanes (vallées welches, certaines communes du Sundgau). La région historique sous l’Ancien Régime était subdivisée en trois entités : la Haute-Alsace, la Basse-Alsace et la république de Mulhouse. Cette dernière se lance dans l’aventure industrielle dès 1746 et vote sous la contrainte militaire sa réunion à la France en 1798. Française entre le milieu du 17ème siècle et 1870, à la suite de son annexion par Louis XIV, l’Alsace accueille avec enthousiasme la Révolution française.

[28] Bourbonne-les-Bains est une commune française située dans le département de la Haute-Marne. Ville thermale connue depuis l’Antiquité.

[29] Le Parlement de Dijon (initialement Parlement de Bourgogne de 1354 à 1480, et actuelle cour d’appel de Dijon) est un Parlement de l’ancien régime fondé en 1354 par le duc Philippe II de Bourgogne à Beaune, transféré à Dijon en 1480 par le roi Louis XI de France

[30] Tourzel-Ronzières est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme