Originaire du Shropshire [1], Robert Burnell travaille à la chancellerie royale avant d’entrer au service du prince héritier Édouard. Lorsque ce dernier se rend en Terre Sainte lors de la 9ème croisade, en 1272, Burnell reste en Angleterre. Il assure la régence du royaume après la mort du roi Henri III, survenue alors qu’Édouard se trouve encore outre-mer. Après son retour, le nouveau roi le nomme Lord Chancelier en 1274.
Burnell manque à 2 reprises de devenir archevêque de Cantorbéry, mais sa vie privée l’empêche d’obtenir l’approbation du chapitre de Cantorbéry, puis du pape. Il entretient notamment une maîtresse qui lui aurait donné 4 fils. Il est néanmoins élu évêque de Bath et Wells [2] en 1275.
En tant que Lord Chancelier, Burnell participe aux réformes législatives du règne d’Édouard. À travers l’application de la procédure de “Quo warranto” [3], il s’efforce de faire respecter l’autorité des serviteurs du roi. C’est également lui qui met un terme au nomadisme de la Court of Chancery [4], qui suivait jusqu’alors le roi dans tous ses déplacements, en la fixant définitivement à Londres.
Burnell bénéficie de la confiance du roi Édouard jusqu’à sa mort. Il conduit plusieurs missions diplomatiques en son nom et administre la Gascogne vers la fin des années 1280.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Robert Burnell »