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Philibert Delorme ou de l’Orme

lundi 19 décembre 2022, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 12 novembre 2012).

Philibert Delorme ou de l’Orme (1510-1570)

Architecte français

Philibert Delorme Architecte français

Il fut un des plus grands architectes de la Renaissance. Malheureusement la majeure partie de son travail fut détruite.

Après avoir voyagé en Italie de 1533 à 1536, il devint architecte à la cour de François 1er et de Henri II.

Il conçu le tombeau de Francois 1er à Saint-Denis [1], une chapelle à Villers-Cotterêts, un Château Neuf à Saint-Germain-en-Laye, et une partie du palais de Fontainebleau [2]. Pour Diane De Poitiers, maîtresse d’Henri II, il a projeté le château d’Anet.

A la mort d’Henri II, il est tombé en disgrâce et durant cette période il écrit un traité sur l’architecture.

En 1563 il fut réhabilité par Catherine De Médicis, qui le commissionne pour concevoir le palais des Tuileries [3] et la grande galerie à Chenonceaux [4].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup et Bruno Thévenon (coord.), Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, 2009, 1054 p. (ISBN 978-2-915266-65-8, BNF 42001687)

Notes

[1] L’ancienne abbaye royale de Saint-Denis est associée à l’histoire du monde franc. L’église abbatiale a été dénommée « basilique » dès l’époque mérovingienne. L’église s’élève sur l’emplacement d’un cimetière gallo-romain, lieu de sépulture de saint Denis martyrisé vers 250. Le transept de l’église abbatiale, d’une ampleur exceptionnelle, fut destiné à accueillir les tombeaux royaux. Elle fut ainsi la nécropole des rois de France depuis les Robertiens et Capétiens directs, même si plusieurs rois mérovingiens puis carolingiens avaient choisi avant eux d’y reposer. En 858, le monastère de Saint-Denis qui subit plusieurs rapines de la part des Vikings qui assiègent Paris. Le Vendredi Saint 3 avril 858, deux bandes normandes partent de Jeufosse à cheval en se dirigeant, l’une vers l’abbaye de Saint-Denis, l’autre vers l’abbaye de Saint-Germain-des-Près, pour capturer leurs abbés et demander une forte rançon. A Saint-Denis, plusieurs hommes d’Église sont enlevés dont l’abbé et son demi-frère Gauzlin (834-886), évêque de Paris4. De façon générale, le ixe siècle siècle est marqué par de nombreux troubles causés par les raids des vikings remontant par la Seine jusqu’à Paris et ses alentours. En 867, l’implication dans la vie politique et le prestige des abbés est tel que Charles II le Chauve s’approprie le titre d’abbé de Saint-Denis. En 869, Charles II le Chauve devant la menace des invasions des Vikings fortifia le monastère.

[2] Le château royal de Fontainebleau est un château de styles principalement Renaissance et classique, jouxtant le centre-ville de Fontainebleau (Seine-et-Marne), à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Paris. Haut lieu de l’histoire de France, le château de Fontainebleau a été l’une des demeures des souverains français depuis François 1er (qui en fit sa demeure favorite) jusqu’à Napoléon III.

[3] Le palais des Tuileries est un ancien palais parisien, aujourd’hui détruit, dont la construction commença en 1564 sous l’impulsion de Catherine de Médicis, à l’emplacement occupé auparavant par l’une des trois fabriques de tuiles établies en 1372 à côté de l’hôpital des Quinze-Vingts, non loin du vieux Louvre. Agrandi au fil du temps et unifié avec le palais du Louvre en 1860, il disposait d’une immense façade (266 mètres de long pour le palais disparu, et environ 328 mètres si on compte les pavillons de Flore et de Marsan qui subsistent) et il était le point focal du grand axe historique de Paris conçu à partir de ce palais. Il a été la résidence royale à Paris de nombreux souverains (Henri IV, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI mais aussi Louis XVIII, Charles X puis Louis Philippe), et impériale (Napoléon 1er puis Napoléon III). Entretemps il a aussi été le siège de la Première République et du Consulat. Son rôle de siège officiel du pouvoir français fut interrompu par sa destruction par un incendie volontaire le 23 mai 1871, allumé par les communards Jules-Henri-Marius Bergeret, Victor Bénot et Étienne Boudin. Les ruines du palais des Tuileries furent abattues en 1883, les présidents de la Troisième République étant alors installés dans le palais de l’Élysée.

[4] Le château de Chenonceau est un château de la Loire situé en Touraine, sur la commune de Chenonceaux, dans le département d’Indre-et-Loire. Avec sa célèbre galerie à deux étages qui domine le Cher il est l’un des fleurons de l’architecture du Val de Loire. Ses emprunts à l’Italie et ses caractéristiques françaises sont clairement perceptibles. Chenonceau est construit, aménagé et transformé par des femmes très différentes de par leur tempérament. Il est édifié par Katherine Briçonnet en 1513, enrichi dès 1547 par Diane de Poitiers, qui le reçoit en cadeau d’Henri II, et agrandi sous Catherine de Médicis. Il devient un lieu de recueillement avec « la reine blanche », Louise de Lorraine, puis il est sauvegardé par Louise Dupin au cours de la Révolution française et enfin, métamorphosé par Madame Pelouze. De par le grand nombre de personnalités féminines qui en ont eu la charge, il est surnommé « le château des Dames ».