Né en 1485 en Estrémadure [1]. Il est issu d’une famille de vieille souche mais dépourvue de fortune. A l’age de 19 ans, il s’embarque pour le Nouveau Monde et s’illustre lors de la conquête de Cuba mené par Diego Vélasquez. Peu de temps après, il entend parler d’une expédition au Yucatan [2] projeté par Vélasquez. et en 1518, il prend la tête d’un convoi de 11 navires transportant 260 Espagnols et autant d’Indiens. En mars 1519, les espagnols affrontèrent des milliers d’indiens dans un combat sanglant, à Tabasco [3].
Les conquistadors furent vainqueurs mais le pays demeura aux mains du puissant Moctezuma dont le palais se trouve à Tenochtitlan [4], l’actuel Mexico.
Partant de Veracruz [5], qu’il vient de fonder, Cortez atteint Tenochtitlan à la tête d’une immense armée. Décidé, plus que jamais, à conquérir le royaume aztèque, il doit cependant remettre son projet à plus tard.
En effet, Vélasquez tente de le supplanter en s’emparant de Veracruz. A l’issue de leur affrontement, Cortez, vainqueur, repart en direction de Tenochtitlan. Il y voit la garnison espagnole assiégée par les aztèques mécontents des ravages espagnols et soucieux de préserver leurs temples.
Ces derniers tuent Montezuma qui allait négocier avec les espagnols. Son successeur tient tête aux Espagnols, ceux-ci battent en retraite vers la ville de Tlaxcala [6].
En 1521, après une lutte acharnée, il prend possession de la ville et la fait complètement raser. Le pays aztèque est désormais soumis. L’année suivante, Cortez est nommé gouverneur de la Nouvelle Espagne mais son ambition inquiète Madrid où il est rappelé en 1527. De retour en Espagne en 1540, Charles Quint lui refuse le remboursement des sommes investies sur ses propres deniers. Malgré tout il continua de le servir en Afrique du nord.
Tombé en disgrâce, Fernand Cortez, qui demeure l’une des plus grandes figures de toute la Reconquista, meurt, dans la province de Séville.