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Corinne de Tanagra ou Corinna

jeudi 31 janvier 2019, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 26 octobre 2012).

Corinne de Tanagra ou Corinna (6ème siècle av.jc)

Poétesse Grecque

Née à Tanagra [1], en Béotie [2], où elle rivalisera avec le célèbre poète thébain Pindare. Deux de ses poèmes nous sont parvenus sous forme de résumés, le reste des textes préservés provient de papyri [3] du 2ème siècle av. jc.

Elle écrit de la poésie lyrique chorale en dialecte béotien. On dit qu’elle a critiqué Pindare pour avoir introduit l’atticisme [4] dans ses poèmes. Elle se concentre sur les mythes locaux et établit des parallèles entre le monde mythique et les comportements humains ordinaires.

P.-S.

Source : wikipedia.org Portail:Grèce antique/ Poétesse de la Grèce antique

Notes

[1] Tanagra est une ancienne cité grecque de Béotie, située non loin de Platées, à 20 km de Thèbes, près de la frontière avec l’Attique. Elle est rasée par sa voisine Thèbes dans les années 370-360, puis reconstruite.

[2] La Béotie est une région de Grèce centrale. Elle est bordée par l’Attique au sud-est, par le golfe d’Eubée à l’est, par la Phthiotide au nord, par la Phocide à l’ouest et par le golfe de Corinthe au sud. La capitale moderne est Livadiá, mot qui signifie prairie, pâturage, une réalité économique emblématique de la région. La capitale antique était Thèbes (actuelle Thiva).

[3] La feuille de papyrus ou simplement papyrus, est un support d’écriture obtenu par superposition de fines lamelles tirées des tiges de la plante Cyperus papyrus. Son invention remonte à près de 5 000 ans. Il était utilisé en Égypte et autour de la Méditerranée dans l’Antiquité pour la fabrication de livres et actes manuscrits.

[4] L’atticisme désigne tout d’abord les particularités de style des grands orateurs attiques, à savoir une certaine idée de la précision, de la pureté de la langue et de la vigueur de l’expression. L’atticisme a été apprécié pour son alliance d’élégance et de sobriété, notamment par Quintilien, le grand réformateur de l’art oratoire latin au 1er siècle, père de la rhétorique médiévale et de la Renaissance. Il vantait ses vertus d’objectivité et de précision face à l’ornementation excessive et séductrice, donc trompeuse, de l’asianisme et du style courtisan de Sénèque.