Fils de Robert le Pieux et de Constance d’Arles , il fut sacré roi à Reims en 1027, du vivant de son père, selon la coutume capétienne.
Dès son avènement, il doit faire face à l’opposition de sa mère, qui lui préfère son cadet, Robert, et veut le mettre sur le trône grâce à l’appui de grands vassaux, dont le puissant comte de Blois et de Champagne.
A la mort de Constance en 1032, Henri obtient la soumission de son frère en lui cédant le vaste duché de Bourgogne, échu au domaine capétien mais encore mal intégré.
Cet épisode montre bien la fragilité de l’autorité du roi, à l’intérieur même de sa famille. En vain, il tente d’affaiblir l’entreprenant Guillaume 1er, duc de Normandie, futur conquérant de l’Angleterre.
Il se fait battre par lui à Mortemer [1], en 1054.
A l’Est, l’hégémonie des empereurs germaniques l’oblige à une lutte incessante pour contenir les frontières du royaume.
Comme les premiers Capétiens, il ne joua aucun rôle dans les grands événements politiques de son temps.
Il meurt à Vitry aux Loges [2], le 4 août 1060.