On pense depuis le Moyen Âge qu’il est né à Césarée de Maurétanie [1] vers 470, sous la domination vandale [2]. Exilé ou réfugié, il s’installe à Constantinople [3] où il tient à partir de 525 une école latine publique renommée. On ignore sa date de décès.
Son principal ouvrage est sa grammaire “Institutiones grammaticae”, qui a été la base de l’enseignement à partir de la renaissance carolingienne [4] sous l’impulsion d’Alcuin.
Les copies manuscrites des Institutiones grammaticae se multiplient alors : on connait 61 manuscrits complets ou fragmentaires écrits entre 790 et 900, tandis que les plus récents se comptent par centaines. La grammaire était l’une des disciplines du trivium [5] qui, avec le quadrivium [6], formait les arts libéraux, base de l’éducation au Moyen Âge.
On a en outre de lui quelques autres petits écrits sur des sujets de grammaire [7], un traité en vers “De ponderibus et mensuris”, “la Périégèse” traduction en vers de Denys le Périégète , “l’Éloge” d’Anastase, etc.