Il est souvent désigné comme le père de la médecine pour ses contributions notables dans la discipline et pour la fondation de l’école de médecine hippocratique. Cette école a révolutionné intellectuellement la médecine en Grèce antique, en instituant cet art comme une discipline distincte des autres disciplines de la connaissance auxquelles elle avait traditionnellement été rattachée, faisant ainsi de la médecine une profession à part entière.
Il est généralement admis qu’il a fait considérablement avancer l’étude systématique de la clinique médicale en compilant la somme des connaissances médicales des écoles précédentes et en instituant des règles éthiques pour les médecins à travers le serment d’Hippocrate [1] et d’autres travaux.
Il fut un médecin réputé et un célèbre professeur de médecine. Il est reconnu comme le premier médecin à avoir rejeté les superstitions et les croyances qui attribuaient la cause des maladies à des forces surnaturelles ou divines. Il a séparé la médecine en tant que discipline de la religion en croyant et en faisant valoir que la maladie n’était pas une punition infligée par les dieux, mais plutôt la conséquence de facteurs environnementaux, de l’alimentation et des habitudes de vie.
Hippocrate et ses disciples ont été les premiers à décrire de nombreuses maladies et affections médicales. On lui attribue la paternité de la première description de l’hippocratisme digital [2], un signe important pour le diagnostic de la broncho-pneumopathie chronique obstructive [3], du cancer du poumon et des cardiopathies congénitales cyanogènes [4]. Il commença à classer les maladies en maladies aiguës, chroniques, endémiques et épidémiques, et à utiliser des termes tels que, « exacerbation, rechute, résolution, crise paroxysme, pic et convalescence.
Une autre des grandes contributions d’Hippocrate peut être trouvée dans ses descriptions des symptômes, des signes physiques, du traitement chirurgical et du pronostic de l’empyème thoracique, pleurésie purulente.
Il est largement considéré comme le Père de la Médecine. Ses contributions ont révolutionné la pratique de la médecine, mais après sa mort, les progrès de la discipline ont marqué le pas.