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Demetrios Komnenos Doukas

vendredi 24 décembre 2021, par ljallamion

Demetrios Komnenos Doukas (vers 1220-ap.1246)

Roi de Thessalonique à partir de 1244 jusqu’à sa déposition en 1246

Fils cadet de Theodore Komnenos Doukas et de Maria Petraliphaina . En 1230, son père fut capturé avec sa famille à la bataille de Klokotnitsa [1] par Ivan Asen II de Bulgarie. Lorsque sa sœur Irene Komnene Doukaina épousa Ivan Asen II en 1237, Demetrios fut libéré avec son père maintenant aveugle Theodore et son frère aîné Jean.

Théodore et ses fils retournèrent à Thessalonique [2] et provoquèrent une révolte contre le frère de Théodore, Manuel Komnenos Doukas , qui régnait sur la ville depuis 1230. Théodore étant devenu aveugle, il installa son fils Jean comme souverain et se retira à Vodena [3]. Quand Jean se soumis à l’empereur Jean III Doukas Vatatzes de Nicée [4] en 1242, Demetrios reçu le titre de despote [5].

Il succéda à son frère en tant que souverain de Thessalonique en 1244. Lorsque l’empereur Jean III Doukas Vatatzes a fait campagne près de la ville lors de son invasion de la Bulgarie en 1246, la noblesse locale a conspiré pour arrêter Demetrios et remettre la ville à l’empereur de Nicée. Demetrios ne pu résister et la ville fut cédée à Jean III Doukas Vatatzes. Demetrios fut envoyé en exil à la forteresse de Lentiana. La date de sa mort est inconnue.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Demetrios Komnenos Doukas/Traduit par mes soins

Notes

[1] La bataille de Klokotnica ou Klokotnitca eut lieu le 9 mars 1230 dans les environs du village de Klokotnitca (près de Haskovo en Bulgarie) entre les forces d’Ivan Asen II, tsar de Bulgarie, et celles de Théodore Comnène Doukas, souverain d’Épire et « empereur de Thessalonique ». Grâce à cette victoire, la Bulgarie devint la puissance dominante de la région des Balkans, alors qu’un point final fut mis à l’ascension fulgurante qu’avait connue l’Épire. Cette bataille est souvent vue par les historiens comme l’un des points tournants de l’histoire de l’Empire byzantin après la conquête de Constantinople par les croisés ; après elle, seuls deux candidats demeurent pour la reconquête de Byzance : Jean Vatatzès (Nicée) et Ivan Asen (Bulgarie).

[2] Thessalonique ou Salonique est une ville de Grèce, chef-lieu du district régional du même nom, située au fond du golfe Thermaïque. Aujourd’hui, elle est la capitale de la périphérie (région) de Macédoine centrale en Macédoine grecque mais aussi celle du diocèse décentralisé de Macédoine-Thrace.

[3] Édessa ou Édesse est une ville grecque de Macédoine, la capitale du district régional de Pella. Fondée sur des formations travertineuses (concrétions carbonatées), elle est connue dans l’ensemble de la Grèce pour ses chutes d’eau impressionnantes.

[4] Vestige de l’Empire byzantin ayant résisté à la prise de Constantinople par les croisés en 1204, l’Empire de Nicée était le plus étendu des États impériaux successeurs : l’Empire de Nicée, le despotat d’Épire et l’Empire de Trébizonde. Il occupait, en Asie Mineure occidentale, une large bande de terre s’étendant de la mer Égée à la mer Noire. Si Nicée demeura sa capitale et le siège du patriarcat pendant toute sa brève histoire (1204-1261), les empereurs établirent leur résidence et le siège du gouvernement à Nymphaion (aujourd’hui Kemalpaşa), ville de Lydie, moins exposée aux armées ennemies. Se défendant à la fois contre les États successeurs et le sultanat seldjoukide, Théodore 1er Laskaris réussit à édifier un État politiquement stable et économiquement viable en Asie Mineure. Ses successeurs, Jean III Doukas Vatatzès et Théodore II Laskaris, étendirent le territoire de l’empire en Europe, encerclant progressivement Constantinople. Après avoir écarté Jean IV Lascaris, le successeur légitime de Théodore II, Michel VIII Paléologue n’eut plus qu’à reprendre la ville en 1261 grâce à un concours de circonstances. L’Empire de Nicée redevint ainsi une partie constituante de l’Empire byzantin rénové.

[5] Le titre de despote apparaît au 12ème siècle dans l’Empire byzantin. Il occupe le sommet de la hiérarchie officielle, juste après celui d’empereur et de coempereur. C’était déjà une épithète indiquant la plus haute noblesse : on le trouve sur les sceaux de sébastokrators et de césars à cette période. Les empereurs peuvent accorder le titre à plusieurs individus simultanément, mais d’abord à leurs fils. Il ne donne toutefois aucune indication sur le droit de succession. Après la quatrième croisade, le démembrement de l’Empire byzantin vit la création de principautés dirigées par un despote : le despotat d’Épire, puis plus tard le despotat de Morée. Après la chute de l’Empire Serbe et la mort du prince Lazar Hrebeljanović 1389, la plus grande partie du territoire serbe pris le nom de Despotat de Serbie.