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L’histoire pour le plaisir

Caius Valerius Flaccus

dimanche 19 septembre 2021, par lucien jallamion

Caius Valerius Flaccus (mort vers 90 av. jc)

Poète épique latin

Probablement apparenté à la gens Valerii [1]. Il était peut-être originaire de Padoue [2] et sa mort est située vers 90.

Sa vie est mal connue, nous savons cependant qu’il était de rang sénatorial et très probablement membre des Quindecemviri sacris faciundis [3]. Les seuls auteurs antiques qui le mentionnent sont Quintilien dans “l’Institution Oratoire” et, peut-être, Martial dans ses Épigrammes pour regretter sa mort récente et précoce en 90 av. jc comme une perte immense.

Son œuvre principale, les “Argonautiques” [4], Valérius Flaccus s’inspire de façon très libre du Grec Apollonios de Rhodes.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Hubert Zehnacker & Jean-Claude Fredoulle, Littérature latine, PUF Premier cycle, 2001 (ISBN 2130519512).

Notes

[1] une des plus vieilles familles de Rome

[2] Padoue est une ville italienne de la région de la Vénétie, située au nord de la péninsule dans la plaine du Pô, à 40 kilomètres de Venise, sur la rivière Bacchiglione. À partir de 1405 la ville fut sous la domination vénitienne. Durant une brève période, pendant la guerre de la Ligue de Cambrai en 1509, la ville changea de mains. Le 10 décembre 1508, les représentants de la papauté, de la France, du Saint Empire romain germanique et de Ferdinand II d’Aragon conclurent une alliance (la Ligue de Cambrai) contre la République. L’accord prévoyait le démembrement complet du territoire de Venise en Italie et son partage entre les signataires : l’empereur Maximilien 1er de Habsbourg devait recevoir Padoue, en plus de Vérone et d’autres territoires. En 1509, Padoue passa pendant quelques semaines sous le contrôle des partisans de l’Empire. Les troupes vénitiennes récupérèrent rapidement la ville qui fut défendue avec succès durant le siège de Padoue par les troupes impériales en 1509. Entre 1507 et 1544, Venise construisit à Padoue de nouveaux murs, agrémentés d’une série de portes monumentales.

[3] Les viri sacris faciundis formaient l’un des quatre collèges majeurs de prêtres de Rome. Leur nombre et leur nom évolua au cours de l’histoire. Créés d’après la légende par Tarquin le superbe, ce collège, tout d’abord composé de deux membres, est appelé duumviri sacris faciundis jusqu’à ce que le nombre de membres soit porté à dix en 367 av. jc. on les appelle alors decemviri sacris faciundis puis porté à quinze (quindecimviri sacris faciundis) au 1er siècle av. jc. Ils gardèrent ce dernier nom après que leur nombre augmente encore, porté à seize, peu avant le début de l’empire. Ils forment un collège de prêtres chargés de conserver et de consulter les Livres sibyllins.

[4] poème épique inachevé en 8 livres