Notes
[1] Il y a plusieurs familles Mancini en Italie. La plus célèbre est la famille Mancini de Rome. Leur titres et fiefs furent nombreux : Duc de Nevers et Donzy, Prince de Vergagne et du Saint Empire avec le traitement de Son Altesse Sérénissime, Pair de France, Grand d’Espagne de la première classe, Comte de Montefortino, Vicomte de Clamecy, Baron de Tardello, Tumminii et Ogliastro, Seigneur de Claye-Souilly, noble romain et vénitien. Ils furent Chevaliers de l’Ordre de la Toison d’or, de l’Ordre du Saint-esprit et de l’Ordre de Saint-Michel. L’humaniste Marco Antonio Altieri dans Li Nuptiali, une importante collection d’informations sur Rome au 16ème siècle, avec la classification des familles nobles, les inclut parmi les familles nobles romaines. Elle a joui des Honneurs de la Cour.
[2] Le Conservatoire de la Pietà dei Turchini était un des quatre conservatoires historiques de Naples, qui par leur fusion ont donné naissance au Conservatoire San Pietro a Majella. Il a été fondé en 1583 grâce à l’action de la confrérie des Bianchi dell’Incoronatella, qui s’est formée en 1573 grâce à l’appui de l’église de l’Incoronatella.
[3] Naples est une ville d’Italie, chef-lieu de la région de Campanie. L’histoire de Naples s’étend sur plus de 28 siècles. Sous le nom de Parthénope, elle fut fondée durant l’Antiquité par la cité voisine de Cumes. Elle s’étend ensuite rapidement jusqu’à devenir un des principaux centres commerciaux, culturels, philosophiques et politiques de la Grande-Grèce puis de l’Empire romain. Après avoir été brièvement dépendante de l’Empire byzantin, elle devient autonome au sein du duché de Naples. Dès le 13ème siècle et pour ensuite plus de 600 ans, elle devient successivement la capitale du royaume de Naples puis du royaume des Deux-Siciles. Elle reste alors un des principaux centres de développement économiques et technologiques d’Europe jusqu’à son annexion au royaume d’Italie en 1860, date à laquelle elle entame un relatif déclin socio-économique.
[4] Le royaume naquit de la scission de fait du royaume de Sicile, provoquée par les Vêpres siciliennes de 1282. Le roi Charles d’Anjou, chassé de l’île de Sicile par les troupes de Pierre III d’Aragon, ne se maintint que sur la partie continentale du royaume. Naples devint la capitale de ce nouveau royaume, ce qui provoqua une forte croissance de la ville qui était auparavant supplantée par Palerme. Sous le règne de Robert 1er, le royaume connaît une période de paix et de prospérité. Le roi fit de Naples l’un des centres culturels de l’Italie, invitant à sa cour Giotto, Pétrarque et Boccace. La seconde partie du 14ème siècle vit cependant s’amorcer une période de déclin due à la lutte fratricide entre deux branches adverses de la dynastie angevine pour régler la succession de Robert 1er puis celle de sa fille, la reine Jeanne 1ère. La maison d’Anjou-Duras finit par triompher, avec Charles III, duc de Duras, qui fit assassiner la reine Jeanne en 1382. Son fils, Ladislas 1er, étendit provisoirement le royaume sur une bonne partie de l’Italie centrale, caressant le rêve d’unifier la péninsule. À sa mort sans héritier en 1414 c’est sa sœur, Jeanne II, qui monta sur le trône.
[5] Le Conservatoire de Santa Maria di Loreto était l’un des 4 conservatoires napolitains qui par leur fusion ont donné naissance à l’actuel Conservatoire de San Pietro a Majella. Avec les 3 autres écoles de musique, cette institution était aux 17 et 18ème siècles au cœur de la glorieuse école napolitaine de musique. Il s’agit du plus ancien conservatoire de Naples
[6] Un maître de chapelle, à l’origine maître de musique, ou dans les pays allemands Kapellmeister, ou encore maestro di cappella en Italie, désigne une personne chargée, dans un cadre religieux chrétien, d’enseigner et de faire entendre la musique avant tout liturgique, et de composer des partitions polyphoniques essentiellement des motets au sein de la « chapelle musicale » d’une église.