Notes
[1] Donzy est une commune française située dans le nord du département de la Nièvre. Donzy a été la capitale d’une baronnie et l’un des fiefs les plus importants de Bourgogne Franche-Comté. Donzy a été uni au comté de Nevers par le mariage du baron Hervé IV avec Mahaut de Courtenay, héritière des comtés de Nevers, Auxerre et Tonnerre. Désormais, les comtes puis ducs de Nevers ou du Nivernais, sont barons de Donzy jusqu’à la Révolution.
[2] Gien est une commune française située dans le département du Loiret. La seigneurie de Gien-le-Vieux relève de l’abbaye de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire, tandis que le château puis la ville fortifiée de Gien auront des seigneurs laïcs : Étienne de Vermandois, premier seigneur de Gien autour de l’an mil, les comtes de Nevers par mariage, et les puissants barons de Donzy, comtes de Gien par usurpation en 1156. En 1199, Philippe Auguste se fait céder Gien et son comté par Pierre II de Courtenay, comte de Nevers, et le rattache au domaine royal.
[3] Montmirail est une commune française, située dans le département de la Sarthe. Elle dépendait du diocèse de Chartres et était l’une des cinq baronneries du Perche-Gouët.
[4] Alluyes est une commune française située dans le département d’Eure-et-Loir. C’est le comte de Nevers, Hervé IV de Donzy fils d’Hervé III et de Mathilde Gouët, qui organisa la mise en eau des fossés du château au 13ème siècle, avec le détournement du Loir. Le château fort a été occupé par les Anglais au 14ème siècle et au début du 15ème siècle.
[5] La maison capétienne de Courtenay est une branche de la maison capétienne, issue de Pierre de France (v. 1126-1180/83), sixième fils du roi de France Louis VI le Gros (1081-1137), devenu seigneur de Courtenay par son mariage avec l’héritière de la maison de Courtenay.
[6] Le 13 avril 1204, après la prise de Constantinople par la 4ème croisade, un concile de 6 Vénitiens et de 6 Francs se réunit et choisit Baudouin IX, comte de Flandre et de Hainaut, pour diriger les terres conquises, qui deviennent l’Empire latin de Constantinople (1204-1261).
[7] Le comté d’Auxerre est un fief médiéval situé en Bourgogne. Sa principale ville est Auxerre. Le premier comte connu est un compagnon de Charlemagne, Hermenold, qui reçoit Auxerre en 771. Plusieurs comtes lui succèderont et en 859, Charles le Chauve donne le comté d’Auxerre à son cousin germain Conrad II. S’étant révolté, il est destitué et le comté est confié à Robert le Fort. À la mort de ce dernier, tous ses honneurs passent à Hugues l’Abbé, qui se trouve être aussi le frère de Conrad II. Il confie Auxerre à un comte délégué, Girbold, puis en fait la dot de sa nièce Adélaïde qui épouse Richard le Justicier. Celui-ci et ses successeurs nomment des vicomtes à Auxerre, dont le premier est un certain Rainard. Durant la seconde moitié du 10ème siècle, aucun comte n’est connu. Par contre, deux évêques d’Auxerre assument de facto la fonction. Le premier est Héribert, le demi-frère du duc des Francs Hugues Capet, et le second Hugues de Chalon. Ils font le jeu des Robertiens. Le second aurait laissé se développer des lignages de Grands (Donzy, Toucy) qui régenteront la majorité du comté. Le comté finit par revenir aux Capétiens et Robert II le Pieux en fait la dot de sa fille Adélaïde qui épouse Renaud 1er de Nevers. Ce dernier est désormais comte d’Auxerre et de Nevers et entre en conflit avec l’évêque d’Auxerre. Jusqu’au 13ème siècle, soit pendant 2 siècles et demi, les destinées des comtés d’Auxerre et de Nevers resteront liées, et auxquelles s’ajoutera celle du comté de Tonnerre, jusqu’à la mort de Mathilde II, en 1262. Ses trois filles se partageront les comtés et Alix, mariée à Jean 1er de Châlon aura Auxerre. En 1370, Jean IV de Châlon, vend Auxerre au roi de France, qui en fait un bailliage royal. En 1435, un traité de paix entre Charles VII, roi de France, et Philippe III le bon, duc de Bourgogne donne la ville au duché de Bourgogne, qui sera définitivement annexé à la France en 1477. Jean Rapine est le premier gouverneur nommé par le roi de France.
[8] Le comté de Tonnerre est un ancien fief situé dans le nord de la Bourgogne, autour de la ville de Tonnerre. Les comtes de Tonnerre frappèrent monnaie du 11ème siècle jusqu’en 1315. Le comté avait la particularité de dépendre de trois suzerains : de l’évêque de Langres, pour les châtellenies de Tonnerre, d’Argenteuil, de Ligny le Châtel et les fiefs qui en dépendaient ; du duc de Bourgogne pour celles de Cruzy-le-Châtel, Griselles et Pothières et leurs fiefs, et de l’évêque de Châlon pour celle de Channes. Il fut érigé en duché en 1572, en faveur d’Henri Antoine de Clermont, mais cette érection n’eut pas d’effet faute de l’enregistrement du brevet. Jusqu’en 1789, le comté de Tonnerre était le plus ancien de France. Il n’a jamais été réuni à la couronne, ni érigé en marquisat ou duché
[9] Le Comté de Nevers est un comté historique au centre de la France. Sa principale ville était Nevers. Il correspond sensiblement à l’ancienne province du Nivernais et au département moderne de la Nièvre. Le comté lui-même date approximativement du début du 10ème siècle. Le comté a été fréquemment associé au Duché de Bourgogne voisin ; il faisait partie des terres et des titres détenus par Henri 1er de Bourgogne. En 1032, le Comté de Nevers est joint au Comté d’Auxerre, mais entre en conflit rapidement avec l’évêque d’Auxerre. Son premier titulaire a été Renaud 1er de Nevers. Nevers est passé sous la domination des comtes de Flandre au 14ème siècle, et à partir de là, est devenu possession de Philippe II le Hardi, Duc de Bourgogne, qui a brièvement réuni les deux terres. Philippe de Bourgogne, le plus jeune fils de Philippe le Hardi, a reçu le comté de Nevers qui est devenu plus tard possession d’une branche cadette des ducs de Clèves. À partir de 1521, les dirigeants de Nevers se sont appelés ducs de Nivernais.
[10] Brou est une commune française située dans le département d’Eure-et-Loir. Brou devient très tôt un lieu de commerce actif. Le marché est cité avant le 13ème siècle. Brou, dite « la Noble » était l’une des cinq baronnies du Perche-Gouët. Quelques ruines de l’ancien prieuré Saint-Romain et des vestiges d’une ancienne église du 12ème siècle demeurent visibles. Un doyen de Brou est mentionné avant 1070
[11] L’abbaye Saint-Laurent-lès-Cosne ou Saint-Laurent-près-Cosne, également nommée Saint-Laurent-des-Aubats ou Saint-Laurent et Saint-Hilaire, était située à dix kilomètres au sud de Cosne dans la Nièvre, en Bourgogne. Fondé au 6ème siècle, l’établissement est d’abord le monastère Saint-Wulfin ou monastère de Longrest ou Longretz (Longoretense monasterium albatorum), probablement bénédictin, avant de devenir une abbaye d’augustiniens au début du 11ème siècle. C’est une halte sur le chemin de Compostelle. À son apogée fin 12ème siècle, elle est à peu près aussi influente que le prieuré de La Charité. L’abbaye est supprimée peu avant la Révolution. Elle est à l’origine du village de Saint-Laurent-l’Abbaye.
[12] Cosne-Cours-sur-Loire est une commune française située dans le département de la Nièvre. Le site de Cosne est devenu le carrefour de plusieurs affrontements à travers l’Histoire tels que la guerre de Cent Ans et les guerres de religion. Henri V de Lancastre, malade, tentera de rejoindre la garnison bourguignonne de Cosne, mais mourra de la dysenterie à Vincennes en 1422.
[13] La chartreuse de Bellary ou chartreuse de l’Annonciation de la Sainte-Vierge de Bellary (en Bourgogne, département actuel de la Nièvre) est un ancien monastère, fondé en 1209 par Hervé IV de Donzy et son épouse Mahaut de Courtenay. Isolée dans les bois et située à sept kilomètres du bourg, la chartreuse de Bellary se trouve sur le territoire de la commune de Châteauneuf-Val-de-Bargis. C’est aujourd’hui une propriété privée.
[14] relevant de l’abbaye cistercienne du Val-des-Choues
[15] La croisade des albigeois (1209-1229) (ou croisade contre les albigeois) est une croisade proclamée par l’Église catholique contre l’hérésie, principalement le catharisme et dans une faible mesure le valdéisme. Dès le 12ème siècle et le Concile de Lombers, les textes de l’époque parlent d’« hérésie albigeoise » sans que cette région soit plus cathare que ses voisines.
[16] Le siège de Béziers, ayant eu lieu en 1209, est une opération militaire marquante de la croisade des albigeois et de l’histoire de France.
[17] Le siège de Carcassonne est une opération militaire qui met fin à la première croisade des Albigeois.
[18] à 10 km au sud-est de Saulieu
[19] La bataille de Bouvines est une bataille qui se déroula le dimanche 27 juillet 1214 près de Bouvines, dans le comté de Flandre (aujourd’hui dans le département du Nord), en France, et opposant les troupes royales françaises de Philippe Auguste, renforcées par quelques milices communales et soutenues par Frédéric II de Hohenstaufen, à une coalition constituée de princes et seigneurs français, menée par Jean sans Terre, duc d’Aquitaine, de Normandie et roi d’Angleterre, et soutenue par l’empereur du Saint Empire Otton IV. La victoire est emportée par le roi de France et marque le début du déclin de la prédominance seigneuriale.
[20] La cinquième croisade (1217-1221) est une campagne militaire dont le but était d’envahir et de conquérir une partie du sultanat ayyoubide d’Égypte afin de pouvoir échanger les territoires conquis contre les anciens territoires du royaume de Jérusalem se trouvant sous contrôle ayyoubide. Malgré la prise de Damiette, cette croisade fut un échec, à cause de l’intransigeance du légat Pélage et de sa méconnaissance de la politique locale, ce qui le conduisit à refuser les négociations au bon moment.
[21] Le siège de Marmande est une opération militaire d’Amaury VI de Montfort lors de la croisade des Albigeois en 1219, qui trouva sa conclusion avec l’arrivée du prince Louis de France, fils de Philippe Auguste, et qui se termina par le massacre de la population de la ville.
[22] Saint-Aignan ou Saint Aignan sur Cher, anciennement appelée Saint Aignan en Berry, est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher. Érigée à flanc de coteau sur les bords de la rivière Cher, la cité possédait une situation très enviée au carrefour de trois provinces : Orléanais, Berry et Touraine. Elle conserve de son histoire une architecture urbaine faite de petites ruelles ainsi que de nombreux monuments.
[23] L’ancienne abbaye de Pontigny était un monastère de l’ordre cistercien, fondé en 1114 par des moines de Cîteaux envoyés par Étienne Harding, à l’initiative d’un prêtre d’Auxerre. Située aujourd’hui sur la commune de Pontigny, dans l’Yonne, l’abbaye de Pontigny est la seconde des "quatre premières filles" de Cîteaux.