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L’histoire pour le plaisir

Johann Pachelbel

vendredi 1er novembre 2019

Johann Pachelbel (1653-1706)

Compositeur et organiste allemand de la période baroque

Il est surtout connu du grand public pour son fameux Canon et gigue en ré majeur pour trois violons et basse continue, couramment appelé Canon de Pachelbel [1].

Né dans une famille de classe moyenne. Fils de Johann Pachelbel, négociant en vins, et de sa seconde femme, Anna Maria Mair. Il fait des études musicales à Altdorf [2] et Ratisbonne [3], et devient l’élève de Johann Kaspar Kerll. Il occupe successivement des postes d’organiste [4] et de professeur dans plusieurs villes d’Allemagne centrale et méridionale à la cathédrale Saint-Étienne de Vienne [5] en 1673, à Eisenach [6] en 1677 où il se lie d’amitié avec la famille Bach. Il enseigne à Johann Christoph Bach III , le frère aîné de Johann Sebastian , à Erfurt [7] en 1678, à Stuttgart [8] en 1690, à Gotha [9] en 1692, à l’église Saint-Sébald de Nuremberg [10] en 1695, où il reste jusqu’à la fin de sa vie.

Pachelbel fut marié à deux reprises au cours de son séjour à Erfurt. Barbara Gabler, fille du maire de la ville, devint sa première femme le 25 octobre 1681. Le mariage eut lieu dans la maison de son beau-père. Mais la peste emporta sa femme comme son seul fils en octobre 1683. La première composition que Pachelbel publia, cette même année, fut probablement influencée par cet évènement ; il s’agit des Musicalische Sterbens-Gedancken [11], ensemble de variations de choral.

Dix mois plus tard, Pachelbel épouse Judith Drommer ou Trummert, fille d’un artisan, le 24 août 1684. Ils eurent cinq fils et deux filles. Deux des fils Wilhelm Hieronymus et Charles Théodore sont également devenus organistes et compositeurs, le deuxième s’installant en Amérique en 1734.

Un autre fils, Johann Michael, devint facteur d’instruments à Nuremberg et voyagea à Londres et en Jamaïque. L’une de ses filles, Amalia Pachelbel, obtint la reconnaissance en tant que peintre et graveur.

Il meurt à Nuremberg le 3 mars 1706.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Johann Pachelbel/ Portail de l’Allemagne/ Catégories : Compositeur allemand de la période baroque/ Claveciniste (compositeur)/ Organiste classique allemand

Notes

[1] Le Canon de Pachelbel ou Canon en ré ou Canon per tre Violini e Basso (titre original) ou Canon et Gigue en ré majeur pour trois violons, avec basse continue [en forme de basse obstinée], de Johann Pachelbel fait partie d’une pièce de musique de chambre baroque, composée vers 1680 en deux mouvements : un canon et une gigue, pour trois violons et basse continue, par le compositeur allemand Johann Pachelbel (1653-1706). Il est une de ses compositions les plus célèbres, d’origine inconnue, traditionnellement jouée pour l’accompagnement de marche nuptiale de mariage (peut-être jouée pour le mariage du 23 octobre 1694, de son élève Johann Christoph Bach III, frère aîné de Jean-Sébastien Bach, avec Johanna vom Hofe).

[2] Altdorf est une localité et une ancienne commune suisse du canton de Schaffhouse. Propriété successive, pendant le Moyen Âge du Hegau, du landgraviat de Nellenburg, de l’Autriche antérieure et de la ville de Schaffhouse dès 1723, le village d’Altdorf a été détruit en 1633 lors de la guerre de Trente Ans

[3] Ratisbonne, est une ville allemande, située dans le Land de Bavière et baignée par le Danube. Elle est située à 88 kilomètres de Nuremberg et à 103 kilomètres de Munich, proche de la Tchéquie.

[4] L’organiste est le musicien jouant de l’orgue. L’orgue est un instrument à vent multiforme dont la caractéristique est de produire les sons à l’aide d’ensembles de tuyaux sonores accordés suivant une gamme définie et alimentés par une soufflerie. L’orgue est joué majoritairement à l’aide d’au moins un clavier et le plus souvent d’un pédalier.

[5] La cathédrale Saint-Étienne est la cathédrale de Vienne, en Autriche. Elle est située dans le premier arrondissement de la ville. Cette cathédrale est de style gothique, mais au centre d’un quartier baroque. Son bourdon « Die Pummerin » pèse 20 tonnes. Débutée en 1137, elle est consacrée en 1147, pendant sa construction en présence de Conrad III d’Allemagne, Othon de Freising, ainsi que d’autres nobles allemands prêts à partir pour la deuxième croisade. La première partie fut achevée en 1160. Elle est ensuite agrandie de 1230 à 1245.

[6] Eisenach est une ville allemande, située à l’ouest du land de Thuringe et au centre du pays, dans la vallée de l’Hörsel. La ville est dominée par le château de Wartbourg qui fut le théâtre de célèbres joutes de troubadours au 13ème siècle et qui inspirèrent à Richard Wagner le thème de son opéra Tannhäuser. Elle est connue pour être la ville natale de Jean-Sébastien Bach en 1685, où il vécut jusqu’au décès de sa mère, en 1695.

[7] Erfurt est une ville d’Allemagne, capitale de la Thuringe, évêché catholique et ville universitaire, fondée au 8ème siècle, traversée par la rivière Gera.

[8] Stuttgart est la capitale du Land de Bade-Wurtemberg, au sud de l’Allemagne. Stuttgart était la propriété de la margrave de Bade et les villes de Backnang et Besigheim. Autour de 1300, Stuttgart est devenue la résidence des comtes de Wurtemberg, qui en ont fait la capitale de leur territoire (Territorialstaat). Stuttgart a été élevée au rang de ville en 1321 quand elle est devenue la résidence royale officielle. Le territoire autour de Stuttgart fut appelé comté de Wurtemberg, avant que les comtes soient élevés au rang de ducs en 1495, par l’empereur. Stuttgart est alors devenue la capitale du duché et la résidence ducale.

[9] Gotha est une ville allemande de Thuringe, Chef-lieu de l’arrondissement du même nom, elle est située à 23 km à l’ouest d’Erfurt, la capitale du Land. Gotha doit sa renommée à son rôle de capitale et de résidence des ducs de Saxe-Gotha de 1640 à 1918. Elle fut un des centres de l’édition en Allemagne (atlas géographiques de Justus Perthes et almanach de Gotha notamment) et un grand centre des sciences naturelles, ce dont témoignent le Musée d’Histoire Naturelle et son observatoire. La ville est dominée par la silhouette du château de Friedenstein, résidence des ducs de Saxe-Gotha-Altenbourg, puis des ducs de Saxe-Cobourg-Gotha.

[10] L’église Saint-Sébald de Nuremberg, est une église du Moyen Âge tardif, nommée ainsi d’après un ermite de nom Sébald qui vivait dans la région de Nuremberg vers le 8ème siècle. Avec l’église Notre-Dame et l’église Saint-Laurent, elle est l’une des constructions confessionnelles marquantes de la ville. Elle est située sur le chemin menant de la place du marché au château fort, près de l’hôtel de ville. Le mobilier intérieur est remarquable par sa grande richesse. Depuis la réforme, l’église Saint-Sébald est, avec l’église Saint-Laurent, l’une des deux grandes églises protestantes de la ville. Elles sont toutes deux propriété de l’église évangélique luthérienne en Bavière.

[11] Réflexions musicales sur la mort