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Joachim Andreas von Schlick

mercredi 31 octobre 2018

Joachim Andreas von Schlick (1569-1621)

Il était l’un des leaders des États protestants de Bohême [1].

Il fut décapité à la suite de la défaite des protestants lors de la bataille de la Montagne Blanche [2], au début de la Guerre de Trente Ans [3].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Joachim Andreas von Schlick/ Portail de la République tchèque/ Bohême

Notes

[1] La Bohême est une région historique d’Europe centrale, actuellement l’une des composantes de la République tchèque avec la Moravie et une petite fraction de la Silésie. En 1526, Louis II, roi de Hongrie et de Bohême, dernier roi de la maison de Jagellon, tomba à la bataille de Mohacs. Son beau-frère Ferdinand d’Autriche, frère de Charles Quint, fut élu roi. Avec lui commença la maison autrichienne de Bohême, élective jusqu’en 1547 puis héréditaire jusqu’en 1918.

[2] La bataille de la Montagne Blanche se déroula le 8 novembre 1620, non loin de Prague. C’est l’une des premières et des plus importantes batailles de la guerre de Trente Ans. Elle oppose une armée d’environ 21 000 hommes commandée par Christian 1er d’Anhalt-Bernbourg pour le compte de Frédéric V, aux forces du Saint Empire placées sous les ordres de Charles-Bonaventure de Longueval, comte de Bucquoy, combinées aux forces de la Ligue catholique, sous les ordres de Jean t’Serclaes, comte de Tilly, regroupant ainsi 29 000 hommes qui obtiennent une victoire écrasante. Cette bataille marque la fin de la première période dite période Palatine de la guerre de Trente Ans.

[3] La guerre de Trente Ans est une série de conflits armés qui a déchiré l’Europe de 1618 à 1648. Les causes en sont multiples mais son déclencheur est la révolte des sujets tchèques protestants de la maison de Habsbourg, la répression qui suivit et le désir de ces derniers d’accroître leur hégémonie et celle de la religion catholique dans le Saint-Empire. Ces conflits ont opposé le camp des Habsbourg d’Espagne et du Saint-Empire, soutenus par l’Église catholique romaine, aux États allemands protestants du Saint-Empire, auxquels étaient alliées les puissances européennes voisines à majorité protestante, Provinces-Unies et pays scandinaves, ainsi que la France qui, bien que catholique et luttant contre les protestants chez elle, entendait réduire la puissance de la maison de Habsbourg sur le continent européen.