Il se distingue comme ambassadeur auprès de Antiochos IV . Il est membre de la gens des Popillii Laenates, fils d’un Publius Popillius Laenas, petit-fils d’un Publius Popillius Laenas. Il est vraisemblablement le frère de Marcus Popillius Laenas , consul en 173 av.jc, et le père de Publius Popillius Laenas , consul en 132 av. jc.
En 172, il devient consul et s’oppose à la motion du Sénat romain qui reproche à son frère Marcus Popilius Laenas, consul en 173, d’avoir exercé une répression excessive contre la tribu ligure des Statellates [1].
Par cette motion, le Sénat l’oblige à leur restituer leurs biens. Caius, à force d’opposition, parvient à faire abandonner cette motion. Mécontent, le Sénat l’envoi exercer son proconsulat en Ligurie.
En 170 Caius Popillius sert en tant que légat durant la Troisième Guerre macédonienne et parvient à empêcher les Macédoniens de s’emparer de la ville étolienne de Stratus. Il est ensuite envoyé par le consul Hostilius Mancinus auprès de différentes cités grecques afin de rallier le plus de soutien possible en faveur de Rome dans sa guerre contre le roi Persée. Il est plus tard nommé gouverneur d’Ambracie [2], jusqu’en 169.
En 168 pendant le conflit entre Rome et la Macédoine, il est envoyé comme ambassadeur avec Caius Decimius et Caius Hostilius pour éviter une guerre entre Antiochos IV, roi séleucide qui veut envahir Alexandrie, et le roi d’Égypte Ptolémée VI . Passant par Rhodes, il impose aux habitants de sévir contre ceux d’entre eux qui ont aidé Persée dans sa guerre contre les Romains.
L’ambassade romaine rencontre Antiochos près d’Alexandrie. Pour hâter une négociation difficile, Popillius trace le fameux cercle de Popillius avec un bâton, il entoure d’un cercle le roi Antiochos lui interdisant d’en sortir tant qu’il n’aurait pas donné sa réponse à l’injonction romaine. Ébahi, Antiochos accepte de renoncer à sa conquête de l’Égypte. À son retour, passant par Chypre, Popillius intime à la flotte syrienne de cesser ses attaques contre les positions égyptiennes et de retourner en Syrie. Les Séleucides se retirent finalement d’Égypte et concluent une paix durable avec les Ptolémées.
Cette attitude impérieuse de la diplomatie romaine et ses effets témoignent de la puissance que Rome peut afficher au début du 2ème siècle av. jc.