Fils de Quintus Servilius Caepio consul en 140 av. jc . Père de Quintus Servilius Caepio , qui a participé à la Guerre Sociale.
Durant son consulat, il fit voter une loi créant des jurys mixtes pour le jugement des gouverneurs provinciaux dans les affaires de concussion, mêlant sénateurs et chevaliers. Cette loi sera abrogée peu après par Caius Servilius Glaucia, qui rétablit des jurys purement équestres, qu’avait institués Caius Gracchus.
En 105, il est envoyé en renfort, en tant que proconsul, avec son armée, en Gaule, au moment de l’invasion des Cimbres [1] et des Teutons [2].
En chemin, il pille les temples de Toulouse, trouvant 150 000 livres en barre d’or et 100 000 livres en barre d’argent. Seul l’argent arrive à Rome.
A la bataille d’Arausio [3], en 105 av. jc, il refuse de coopérer avec son supérieur, allant même jusqu’à refuser d’être dans le même camp que le consul Mallius Maximus , qui était contrairement à lui, un homme nouveau. Il subit la plus grave défaite de Rome depuis Cannes, plus de 80 000 Romains y sont tués.
Pour son pillage du temple de Toulouse, on lui retire son proconsulat, puis il est expulsé du Sénat par le tribun Norbanus, il est condamné pour mauvaise conduite à la guerre, on lui retire sa citoyenneté romaine, il doit payer 15 000 talents, et il est condamné à l’exil.
Il s’exile à Smyma [4] en Asie mineure, où il passe le reste de sa vie.