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Pierre Joseph Garidel

dimanche 27 janvier 2013

Pierre Joseph Garidel (1658-1737)

Médecin et botaniste français

Né à Aix-en-Provence, fils de Pierre Garidel, avocat, et de Louise de Barthelemy, Pierre Joseph est le cinquième enfant d’une famille de huit. Il poursuit ses études au collège des jésuites, passant ses jours de congé dans le jardin de l’apothicaire Jacques Daumas. Il y rencontre Joseph Pitton de Tournefort. Ils herboriseront ensemble en Provence, Dauphiné et Savoie.

Il entreprend ses études de médecine à Aix avec pour professeurs Honoré Bicaise et Antoine Mérindol puis va à Montpellier pour suivre les cours de Pierre Magnol où il retrouve Tournefort.

Il est reçu docteur le 23 juin 1682 à Aix-en-Provence et continue de recueillir des plantes. En 1689 il rencontre le père Charles Plumier de retour des Antilles et lui fait connaître Tournefort. Avec l’appui de ce dernier, il est nommé le 28 septembre 1697 correspondant de l’Académie des sciences. Toutefois Tournefort n’arrivera pas à lui faire quitter la Provence.

Le 22 septembre 1707, il épouse à 48 ans Marguerite de Constant. Il n’aura pas d’enfant mais s’occupera de ses neveux et plus particulièrement de Joseph Lieutaud qui deviendra médecin du roi.

Sur les conseils de Tournefort, il fait paraître en français son seul livre Histoire des plantes qui naissent aux environs d’Aix et dans plusieurs autres endroits de la Provence comprenant 100 planches et décrivant 1 400 plantes. Dans sa préface, il insiste sur la nécessité de se fonder, pour connaître l’efficacité des plantes, sur l’expérimentation et non pas sur l’aspect extérieur, l’odeur et le goût du végétal. Les plantes sont présentées par ordre alphabétique. Cent planches finement gravées sont annexées au texte. Parmi celles-ci il faut plus particulièrement remarquer celle qui concerne le Kermès qui fait l’objet d’un long développement car, en tant que correspondant de l’Académie des sciences il avait été chargé de faire un mémoire qu’il adressa à Tournefort. Il montre que le Kermès se développant sur une variété de chêne auquel il a donné son nom et n’est pas une graine mais un animal, la cochenille.

Il est particulièrement mis à l’épreuve durant la grande peste de 1720.

Il meurt après une attaque d’apoplexie, le 6 juin 1737 à près de 78 ans et il est enseveli en l’église des Révérends pères observantins dans le caveau familial.

P.-S.

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