Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 17ème siècle > Pietro Antonio Cesti ou Marc Antonio Cesti

Pietro Antonio Cesti ou Marc Antonio Cesti

mercredi 12 décembre 2012, par lucien jallamion

Pietro Antonio Cesti ou Marc Antonio Cesti (1623-1669)

Compositeur d’opéra-Maître de chapelle italien

Moine franciscain et chanteur, compositeur d’opéra et maître de chapelle de la cour d’Innsbruck. Antonio est son prénom de religion. Après avoir été enfant de coeur à Arezzo, il rejoint l’ordre franciscain à Volterra en 1637. Sa carrière pris un tour important avec l’exécution "d’Orontea" à Venise, en 1649.

Deux nouveaux opéras, "stesso d’Alessandro vincitor di se" et "amante d’Il Cesare", furent exécutés à Venise en 1651.

En 1652, il est appelé comme maître de chapelle de la Chambre de l’archiduc Ferdinand de Habsbourg, à Innsbruck. En 1654, Antonio Cesti reprend son Cesare amante, et la transforme en La Cleopatra, pour l’inauguration de la Komödienhaus.

En 1655, à l’occasion du passage à Innsbruck de la reine Christine de Suède, qui a abdiqué pour s’être convertie au catholicisme, l’archiduc Ferdinand d’Autriche donne des festivités au cours desquelles est jouée l’Argia.

En 1659, il est relevé de ses vœux. Il est chantre à la Chapelle Sixtine à Rome. En 1661, à l’occasion des noces de Marguerite-Louise d’Orléans et de Côme de Médicis à Florence, la Doria est représentée. En 1662, la reine Christine de Suède rend une nouvelle fois visite à Innsbruck, la Magnanimita d’Alessandro est représentée.

En 1666, il devient second chef de chapelle à la cour de l’empereur Léopold 1er. La même année, l’opéra Orontea est repris au Teatro Saint Giovanni et Paolo. En 1668, à l’occasion des fêtes du mariage de l’empereur Léopold 1er avec l’infante Marguerite d’Espagne, Il pomo d’oro est créé à Vienne. Il jouit d’une popularité exceptionnelle dans l’ensemble de l’Italie pendant plusieurs décennies. Les premiers opéras vénitiens de Cesti ont représenté la première concurrence significative par rapport à Cavalli, qui avait pratiquement régné dans toute l’Italie depuis la mort de Monteverdi.

Il composa tous ses futurs opéras excepté "Il Tito" en tant que divertissements privés de cour plutôt que pour les théâtres publics. En 1669, il meurt à l’occasion d’un voyage à Florence, alors qu’il était attaché à la cour impériale de Vienne.