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L’histoire pour le plaisir

Jean 1er de Lorraine

mercredi 15 août 2012, par lucien jallamion

Jean 1er de Lorraine (1346-1390)

Duc de Lorraine de 1346 à 1390

Portrait de Jean Ier, duc de Lorraine de 1346 à 1390, et de son épouse Sophie de Wurtemberg. Ce tableau fait partie d'une suite d'une soixantaine de double-portraits représentant les ducs et duchesses de Lorraine ainsi que leurs ancêtres supposés. Musée des Offices, Florence. Source : wiki/Jean Ier de Lorraine/ domaine publicFils du duc Raoul et de Marie de Châtillon, 6 mois après sa naissance, son père Raoul fut tué à la bataille de Crécy et la régence fut assurée jusqu’en 1353 par sa mère et le comte Eberhard II de Wurtemberg.

En décembre 1353, pendant un séjour de l’empereur Charles IV de Luxembourg, Jean lui rend hommage pour le duché de Lorraine, et celui-ci le fit lieutenant général de l’Empire en pays mosellan.

Il participa aux côtés des Chevaliers Teutoniques à des Croisades contre les Lituaniens en 1356, puis de nouveau en 1365. Il épousa en 1361 Sophie de Wurtemberg fille d’Eberhard II, comte de Wurtemberg, et d’Elisabeth de Henneberg.

Il aida également le roi de France, combattit à la bataille de Poitiers le 19 septembre 1356, aida le dauphin Charles à mater la révolte des Parisiens, et assista à son sacre le 19 mai 1364 à Reims. Il partit également en Bretagne aider son oncle Charles de Blois à combattre le comte de Montfort, mais la guerre se termina par bataille d’Auray, le 29 septembre 1364 : Charles de Blois fut tué, et Jean 1er et Bertrand du Guesclin furent faits prisonniers. Dans les années qui suivirent, il aida Charles V, puis Charles VI à reconquérir les provinces perdues par le traité de Brétigny.

Mais, à la fin de son règne, il prit ses distances avec la cour de France, d’abord parce qu’il devait lutter contre les grandes compagnies qui pillaient, entre autres, son duché, et d’autre part parce que les officiers royaux, en réglant des litiges entre le duc et la noblesse lorraine, tentaient de renforcer l’influence du roi, et il se rapprocha de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne. Il mourut à Paris le 22 septembre 1390 où il se trouvait pour défendre sa cause devant le Parlement de Paris, suite à une accusation des habitants de Neufchâteau pour abus de pouvoir.