Lettré brillant, intellectuel et poète, il aurait commencé sa carrière ecclésiastique en tant qu’écolâtre et chanoine dans le chapître cathédral. Dans sa jeunesse, il écrivit des pièces osées qui annoncent la tradition goliardique. Archidiacre en 1091, il accède à l’épiscopat en 1097 dans une ville à la situation compliquée du fait des conséquences sanglantes d’une commune soutenue par l’un de ses prédécesseurs contre le comte du Maine.
Peu avant juin 1098, il est fait prisonnier par Guillaume le Roux, roi d’Angleterre et régent du duché de Normandie. Ce dernier le ramène en Angleterre, et ne le libère qu’à Pâques 1100.
Avant d’être nommé archevêque en 1125, il est connu pour avoir lutté contre l’hérésie notamment celle d’Henri de Lausanne, disciple de Pierre de Bruys.