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Yao (empereur) ou Tangyao

mardi 23 janvier 2024, par lucien jallamion

Yao (empereur) ou Tangyao

Souverain mythique de l’antiquité chinoise

Il est l’un des 5 empereurs. Il aurait eu pour nom de famille Yi, pour nom personnel Fangxun ou Qi, et pour nom de clan Taotang.


Selon le Shiji [1], il était fils de l’ Empereur Ku et d’une femme nommée Qingdu. Il aurait obtenu le trône après que le premier héritier, Zhi, fils d’une autre mère, le lui ait cédé de bonne grâce devant ses qualités supérieures ou contraint par son échec, selon les glosateurs.

Sa capitale se trouvait au Shanxi [2]. Il fut un souverain modèle, inventeur d’un calendrier. Il aurait chargé Gun , père de Yu le Grand , de lutter contre les inondations. Yao laissa son trône à Shun , plus vertueux que son propre fils Danzhu, et lui fit épouser deux de ses filles, Ehuang et Nüying.

C’est de son temps que 10 soleils seraient apparus dans le ciel, brûlant la terre. Il ordonna à Houyi d’en abattre 9.

Les Annales de Lü [3] lui attribuent une victoire contre les Sanmiao à Danshui.

Dans les récits historiques du Lushihouji, Luomi des Song [4] prête à Yao l’invention du jeu de go [5] comme méthode pour améliorer le caractère de son fils Danzhu.

Sous les Tang [6], Liu Zhiji, à l’examen du Shanhaijing, porta un regard critique sur l’histoire traditionnelle et proposa que Yao avait été renversé par Danzhu, qui aurait choisi Shun comme ministre. Ce dernier aurait à son tour pris la place de Danzhu.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Yao (empereur)/ Portail de la Chine/ Catégories : Personnage mythique chinois

Notes

[1] Le Shiji, parfois mémoires du Grand Historien ou Mémoires historiques , ont été écrits de 109 à 91 av.jc, par l’historien chinois Sima Qian. Cet ouvrage couvre l’histoire chinoise de l’époque mythique de l’Empereur Jaune jusqu’à l’époque où a vécu son auteur. Première somme systématique de l’histoire de la Chine, il a exercé une influence importante sur l’historiographie chinoise postérieure. Il est comparable aux Histoires d’Hérodote.

[2] Le Shanxi est une province du nord-est de la Chine, dont le chef-lieu est Taiyuan. Elle est située à l’ouest de Taihangshan. Elle ne doit pas être confondue avec la province voisine au nom, homophone au ton près, de Shaanxi.

[3] Le Lüshi Chunqiu, ou Annales des Printemps et des Automnes de Lü est un ouvrage de synthèse chinois rédigé sous la direction de Lü Buwei, le premier ministre de l’État de Qin au moment de la fondation de l’Empire de Chine par Qin Shi Huang. Dans cet ouvrage, Lü Buwei avait pour but de compiler l’ensemble du savoir de l’époque dans une grande encyclopédie de référence. Il fut rédigé en 239 av. jc par un groupe de lettrés dirigé par Lü.

[4] La dynastie Song est une dynastie qui a régné en Chine entre 960 et 1279. Elle a succédé à la période des Cinq Dynasties et des Dix Royaumes et a été suivie par la dynastie Yuan. Il s’agit du premier gouvernement au monde à émettre des billets de banque. Cette dynastie a également vu la première désignation du vrai Nord à l’aide d’une boussole. L’histoire de la dynastie Song se divise en deux périodes distinctes : les Song du Nord et les Song du Sud. Durant la période des Song du Nord (960-1127), la capitale est la ville septentrionale de Bianjing (actuelle Kaifeng) et l’empire s’étend sur la plus grande partie de la Chine historique. La période des Song du Sud (1127-1279) est la période durant laquelle les Song perdent le Nord de la Chine au profit de la dynastie Jin. À cette époque, la cour impériale se réfugie au sud du fleuve Yangzi Jiang et la nouvelle capitale est établie à Lin’an (actuelle Hangzhou). Bien que la dynastie ait perdu le contrôle du berceau traditionnel de la civilisation chinoise au bord du fleuve Jaune, son économie ne s’effondre pas pour autant, le Sud de la Chine abritant 60 % de la population de la Chine et la majorité des terres les plus fertiles de la région. La dynastie Song du Sud a considérablement développé et professionnalisé sa force navale pour défendre ses eaux et ses frontières et pour mener des expéditions maritimes vers l’étranger. Pour repousser les Jin et plus tard les Mongols, les Song ont développé des technologies militaires révolutionnaires, notamment l’usage de la poudre à canon. En 1234, la dynastie Jin est défaite par les Mongols qui mettent la main sur le Nord de la Chine.

[5] On trouve les premières références écrites à un jeu qui pourrait être le go dans les Annales des Printemps et Automnes (entre 722 et 481 av. jc). Plus tard, Confucius (551-479 av. jc) mentionne le go dans ses Entretiens. Le jeu connaît un très fort développement avec l’apparition d’un système de classement des joueurs, d’instituts de go et de fonctionnaires. Les livres se multiplient : recueils de parties, écrits théoriques, listes de joueurs, etc. Des conseils stratégiques précis sont donnés dès le début de notre ère ; les premiers traités de go sont écrits à la fin de la dynastie Han (début du 3ème siècle). Le go est alors ajouté aux trois « arts sacrés » (peinture, musique et calligraphie) pratiqués par l’empereur et ses courtisans, pour devenir l’un des « quatre arts du lettré ». Il conserve ce statut jusqu’à la fin du 19ème siècle.

[6] La dynastie Tang est une dynastie chinoise précédée par la dynastie Sui (581-618) et suivie par la période des Cinq Dynasties et des Dix Royaumes. Elle a été fondée par la famille Li, qui prit le pouvoir durant le déclin et la chute de l’empire Sui. Venant après une longue période de division de la Chine qui dura de 220 à 581, à laquelle l’éphémère dynastie Sui avait mis fin, les premiers empereurs de cette dynastie eurent d’abord pour tâche de stabiliser l’empire récemment réunifié, et de lui redonner la puissance qu’avait eue la Chine à l’époque des Han. Ils firent rapidement mieux que ces derniers dans le domaine des conquêtes extérieures.