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Hormizd IV

samedi 18 juin 2022, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 13 septembre 2011).

Hormizd IV

Roi de Perse de 579 à 590

pièce datant de Hormizd IV Roi de Perse de 579 à 590

Fils de Khosro 1er. Quand il accéda au trône en 579, il tua ses frères. De son père il hérita une guerre contre l’Empire byzantin [1] à l’ouest et contre les Turcs à l’est. Les négociations de paix avaient à peine commencées avec l’empereur Tibère II qu’il refusa de céder quoi que ce soit des conquêtes de son père.

En 588, le général d’Hormizd IV, Bahram Chûbin qui devint le roi rival Bahram VI, battit les Turcs, mais fut battu l’année suivante par les Romains. Quand le roi le démit de ses fonctions, il se rebella avec son armée. Ce fut le signal d’une insurrection généralisée. Le 6 février 590, les grands déposèrent et firent aveugler Hormizd IV et proclamèrent roi son fils Khosro II.

Les sympathies de son père allaient aux nobles et aux prêtres. Hormizd IV, quant à lui, protégea le peuple et introduisit une discipline sévère à la cour et dans l’armée. Quand les prêtres demandaient à persécuter les chrétiens, il déclina en arguant du fait que le trône et le gouvernement ne seraient sûrs que s’ils gagnaient le soutien des 2 religions concurrentes. La conséquence en fut qu’il s’attira une opposition sévère dans les classes dirigeantes, qui causa de nombreuses exécutions et confiscations.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Hormizd IV Traduit par mes soins

Notes

[1] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien (empereur de 527 à 565), retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II (qui règne de 976 à 1025). Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes (Gênes et Venise). La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.