Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 17ème siècle > Guillaume-Frédéric de Nassau-Dietz

Guillaume-Frédéric de Nassau-Dietz

vendredi 28 avril 2023, par ljallamion

Guillaume-Frédéric de Nassau-Dietz (1613-1664)

Prince de Nassau-Dietz-Stathouder de Frise de 1640 à 1664-Stathouder de Groningue et de Drenthe de 1650 à 1664

Fils d’ Ernest-Casimir de Nassau-Dietz et de Sophie-Hedwige de Brunswick-Wolfenbüttel . En 1652, il épousa Albertine-Agnès d’Orange-Nassau , fille du stathouder [1] de Hollande Frédéric-Henri d’Orange-Nassau.

Guillaume-Frédéric succéda à son frère le comte Henri Casimir 1er de Nassau-Dietz . En 1640, il fut fait prince de Nassau-Dietz [2]. il appartenait à la 6ème branche des Nassau-Dietz, issue de la seconde branche des Nassau-Dillenbourg [3] de la Maison de Nassau [4].

La lignée de Nassau-Dietz appartenait à la tige ottonienne qui donna des stahouders à la Flandre [5], la Frise [6], La Gueldre [7], aux Provinces-Unies [8], un roi à l’Angleterre et l’Écosse en la personne deGuillaume III d’Orange-Nassau, des rois et reines aux Pays-Bas [9].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Guillaume-Frédéric de Nassau-Dietz/ Portail des Pays-Bas/ Maison de Nassau

Notes

[1] Le stathoudérat était une fonction politique et militaire médiévale dans les anciens Pays-Bas. Le stathouder connaît aux 16ème et 17ème siècles une modification importante de son rôle avec le déclenchement de la guerre de Quatre-Vingts Ans, la sécession des Pays-Bas espagnols et l’accession à l’indépendance des Provinces-Unies. Dans l’histoire de la république néerlandaise, les fonctions et l’autorité du stathouder continuèrent de fluctuer grandement selon les circonstances politiques internes et externes. On remarque cependant deux constantes dans l’attribution du stathoudérat durant cette dernière période : l’hérédité de fait en faveur de la Maison d’Orange-Nassau et la sujétion de cette attribution aux États généraux des Provinces-Unies.

[2] Nassau-Dietz est un comté puis une principauté à partir de 1650, qui fait partie du cercle du Bas-Rhin-Westphalie au sein du Saint-Empire romain germanique entre 1606 et 1702, qui comprend les parties de l’ancien comté de Diez, tombées en 1386 dans la maison de Nassau.

[3] Nassau-Dillenbourg est un territoire du Saint-Empire romain germanique appartenant à la maison de Nassau. L’histoire du territoire se caractérise par de nombreuses divisions et changements de propriété. Les souverains sont d’abord des comtes impériaux puis à partir de 1654, des princes impériaux.

[4] La maison de Nassau, fait remonter son origine à un frère de Conrad 1er, de Franconie, roi de Germanie en 911. Valéran 1er de Laurenbourg en Nassau (mort en 1198) et Valéran II de Nassau (mort en 1276) commencent à proprement parler de la famille souveraine de Nassau.

[5] ] Le comté de Flandre a été un pagus carolingien, puis l’une des principautés du royaume de France, particulièrement impliquée dans les conflits franco-anglais, aux frontières et à l’influence durement disputées depuis sa création au 9ème siècle jusqu’en 1384, date de la mort du comte Louis de Male. Le comté, possédé par la Maison de Flandre de 863 jusqu’à la mort de la dernière comtesse, Marguerite de Constantinople, en 1280, puis par la Maison de Dampierre-Flandre, puis devenu l’une des possessions de la Maison capétienne de Bourgogne en 1385, devint alors l’un des principaux centres des États bourguignons. Après la Guerre de succession de Bourgogne il fut ensuite progressivement intégré aux Pays-Bas bourguignons et fut finalement détaché du royaume de France par le Traité de Madrid en 1526 en faveur des Habsbourg d’Espagne. Louis XIV en reconquit une partie sur les Espagnols. Le comté cessa d’exister en 1795 après la conquête des Pays-Bas autrichiens par les Français. Le territoire de ce comté correspond approximativement aux provinces belges actuelles de Flandre-Occidentale et de Flandre-Orientale, à l’ouest de la province de Hainaut (arrondissements de Tournai et Mouscron), plus la partie de la province d’Anvers située à l’ouest de l’Escaut, la Flandre zélandaise et la région historique de Flandre française (région de Lille, Dunkerque, Hazebrouck, Douai,…).

[6] La Frise est la plus grande des douze provinces qui constituent les Pays-Bas, avec une superficie de 5 748,74 km² dont 3 335,62 km² de terres. Située dans le nord du pays, sa ville principale et son chef-lieu est Leeuwarden.

[7] Le comté de Gueldre, devenu à la fin du 12ème siècle duché de Gueldre, est un ancien duché du Saint Empire romain germanique. Au début du 16ème siècle il fut incorporé dans le Cercle de Bourgogne et se trouve actuellement dans les Pays-Bas. Les principales villes sont Arnhem, Nimègue, Zutphen, Venlo, Ruremonde et Tiel ou Thiel.

[8] La République des sept Provinces-Unies des Pays-Bas ou République des Provinces-Unies des Pays-Bas ou en abrégé Provinces-Unies, en néerlandais, Republiek der Zeven Verenigde Nederlanden ou plus souvent Republiek der Verenigde Nederlanden et en latin Belgica Foederata ou Belgium Foederatum, est le nom usuellement donné aux sept provinces du nord des Dix-sept Provinces ou Pays-Bas espagnols en 1581 jusqu’à la création par les Français de la République batave (1795) puis du Royaume de Hollande (1806)

[9] Les Pays-Bas appelé Hollande par métonymie, sont un pays transcontinental dont le territoire métropolitain est situé en Europe de l’Ouest (ou, d’après certaines interprétations, en Europe du Nord). Frontaliers de la Belgique au sud et de l’Allemagne à l’est, les Pays-Bas possèdent également une frontière avec la France sur l’île de Saint-Martin (Caraïbes). Les Pays-Bas sont une monarchie constitutionnelle. La ville d’Amsterdam est la capitale du royaume (plus précisément la capitale constitutionnelle), bien que les institutions gouvernementales, exécutives, législatives et judiciaires siègent à La Haye, sur la côte de la mer du Nord.