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Manius Manilius

samedi 1er avril 2023, par ljallamion

Manius Manilius

Homme politique de la République romaine

Emblème de la République romaine.Il est connu comme l’un des fondateurs du droit civil romain, il est élu consul en 149 av. jc.

Manius Manilius commence la troisième guerre punique [1] contre Carthage [2] avec son collègue le consulLucius Marcius Censorinus. Il tente, à plusieurs reprises mais en vain, de prendre la triple enceinte dans l’isthme.

Puis, les 2 consuls sont obligés de faire 2 camps retranchés pour éviter une attaque surprise d’Hasdrubal qui campe sur leurs arrières. Ils décident de ne plus attaquer, et de faire le blocus de Carthage. Une nuit, il est attaqué dans son camp par les Carthaginois, qui sont repoussés par la cavalerie du tribun militaire [3] Scipion Emilien.

Pendant que Lucius Marcius Censorinus se trouve à Rome, il essaie de ravitailler ses troupes, mais il perd beaucoup d’hommes dans des embuscades puniques.

Jaloux de la renommée toujours grandissante du tribun Scipion Emilien, il tente de prendre le quartier général d’Hasdrubal, mais échoue, sauvé une fois encore par le tribun. Son consulat prendra fin avant la chute de Carthage.

Manilius est à Rome un jurisconsulte renommé, considéré comme un des fondateurs du droit civil romain. Cicéron a vanté son instruction et ses vertus, et fait de Manilius un des protagonistes du “De Republica”

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Manius Manilius/ Portail de la Rome antique/ Catégories : Écrivain romain du IIe siècle av. jc/ Consul de la République romaine

Notes

[1] La troisième guerre punique est la dernière phase d’un conflit connu sous le nom de guerres puniques et qui oppose pendant plus d’un siècle Rome et Carthage. Les deux premières guerres (264-241 av. jc et 218-202 av. jc) aboutissent à la perte des possessions méditerranéennes de Carthage, qui se limite au nord de l’Afrique au début du 2ème siècle av. jc. En dépit de ce repli, la cité punique connaît une phase d’expansion économique durant le dernier demi-siècle de son existence, croissance qui entraîne à Rome la crainte d’un réarmement, même si les raisons du conflit sont plus complexes et discutées par les historiens. La croissance de l’État numide de Massinissa, qui se construit en partie aux dépens de Carthage, change également la donne : le jeu d’alliance entre cet État et Rome a pu entraîner Carthage, vaincue en 202, à se défendre et à violer de fait l’une des clauses du traité, donnant ainsi le casus belli. Le conflit se solde, à l’issue d’une courte campagne et d’un long siège qui dure de 149 à 146 av. jc, par l’anéantissement de la cité punique, dont la capitale est rasée. En dépit des destructions matérielles, la civilisation carthaginoise ne disparaît pas pour autant et nombre de ses éléments ont été intégrés à la civilisation de l’Afrique romaine.

[2] Carthage est une ville tunisienne située au nord-est de la capitale Tunis. L’ancienne cité punique, détruite puis reconstruite par les Romains qui en font la capitale de la province d’Afrique proconsulaire, est aujourd’hui l’une des municipalités les plus huppées du Grand Tunis, résidence officielle du président de la République, regroupant de nombreuses résidences d’ambassadeurs ou de richissimes fortunes tunisiennes et expatriées. La ville possède encore de nombreux sites archéologiques, romains pour la plupart avec quelques éléments puniques,

[3] Le tribun militaire est un officier supérieur qui sert dans la légion romaine sous la Rome antique. Sous le Haut Empire, le poste de tribun militaire reste une étape dans les débuts de carrière publique, rendue obligatoire par Auguste pour le cursus honorum tandis que son accès par la voie électorale tombe en désuétude. Il semble que l’empereur, en tant qu’imperator se réserve les nominations