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Lucius Volusius Saturninus (consul suffect)

mercredi 5 octobre 2022, par ljallamion

Lucius Volusius Saturninus (consul suffect)

Homme politique de l’Empire romain

emblème consul Fils de Lucius Volusius Saturninus (pontifex maximus) . Il fut consul suffect [1] et augure [2] vers 80.

Il épouse la fille de sa cousine germaine Licinia Cornelia Volusia Torquata, fille de Marcus Licinius Scribonianus Camerinus et de sa femme Volusia Cornelia, et fut le père de Volusia, marié avec Marcus Aquilius Regulus, fils de Lucius Aquilius Regulus et petit-fils paternel de Marcus Aquilius Regulus, et de Volusia Torquata, marié avec Lucius Pomponius Bassus.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Christian Settipani, Continuité gentilice et Continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l’époque impériale, Linacre College, Oxford University, coll. « Prosopographica & Genealogica », 2000, 597 p. (ISBN 1-900934-02-7)

Notes

[1] Parfois, un consul décède ou démissionne avant la fin de son mandat de douze mois. Le consul restant rétablit la collégialité par l’élection intermédiaire si le délai restant le permet ou par la désignation directe d’un consul suffectus (du participe passé du verbe sufficere, « remplacer »). Ce consul entre en fonction immédiatement, il a les mêmes privilèges et les mêmes pouvoirs que le consul remplacé mais il n’est en charge que pour la durée du mandat qui reste à couvrir. Enfin, le consul suffect ne donne pas son nom à l’année, à l’inverse du consul dit ordinaire.

[2] L‘augure est, dans la religion romaine, un prêtre chargé d’interpréter les phénomènes naturels considérés comme des présages. Les augures étaient les interprètes des volontés de Jupiter, maître des signes ; il était hors de question de partir à la guerre, de choisir l’emplacement d’un temple, de désigner un homme pour une fonction politique, sans consulter les augures. Par exemple, en 63 av. jc, Marcus Calpurnius Bibulus tenta de s’opposer à l’une des actions de Jules César en affirmant que les augures étaient défavorables.