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Abdul Rahman ibn Abi Bakr (mort en 666)

mercredi 27 juillet 2022, par ljallamion

Abdul Rahman ibn Abi Bakr (mort en 666)

Fils aîné d’Abu Bakr, le 1er calife de l’islam sunnite [1]. Sa mère était Umm Rûmmân Zaynâb Bint ’Âmir Al Kinâniyyah et il était le frère d’Aïcha.

Contrairement au reste de sa famille, y compris son père Abu Bakr et sa sœur Aisha, il ne s’est pas converti à l’islam avant le traité de Houdaybiya en 628 [2].

Quatre générations de la famille d’Abdul-Rahman avaient la distinction d’être les sahaba [3] du prophète Mahomet. On croyait qu’aucune autre famille ne détenait cette distinction.

Alors qu’il était encore non musulman, Abdul-Rahman combattit du côté de Quraych [4] dans les batailles de Badr [5] et d’Uhud [6].

Après être devenu musulman, Abdul-Rahman a participé à toutes les batailles livrées par les musulmans et a gagné la renommée en tant que guerrier féroce, en particulier dans la conquête musulmane de la Syrie [7].

Lors de la bataille de Yamama [8], il a tué Muhakkam al-Yamama, le général commandant les forces de Musaylima.

Lors de la bataille de Yarmouk [9], le commandant en chef de la force byzantine a choisi 5 guerriers sélectionnés du côté byzantin [10], et ils ont défié les musulmans de se battre. C’est Abdul-Rahman qui a accepté le défi. Des dizaines de duels ont été livrés dans les plaines de Yarmouk [11].

Lors de la bataille de Bosra [12] en Syrie, il est entré dans la ville de Busra par un passage souterrain, puis il s’est précipité vers les portes de la ville pour les ouvrir à l’armée musulmane principale.

Il est mort en 666 et fut enterré à La Mecque [13].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Abdul-Rahman ibn Abi Bakr Traduit par mes soins

Notes

[1] Le sunnisme est un courant religieux majoritaire de l’islam. 90 % des musulmans sont sunnites. Il est souvent apparenté à une vision orthodoxe de l’islam. Constituant l’une des trois grandes divisions de l’islam, les sunnites sont désignés en arabe comme les gens de la « sunna » et de la majorité religieuse (ahl al-sunna wa’l-djama‘a). Par opposition aux chiites et aux kharidjites, on les appelle parfois « musulmans orthodoxes ». Ce qui distingue les courants de l’islam est principalement l’interprétation de la religion.

[2] Le traité d’Houdaybiya ou Hodeïbiya, est un pacte signé en 628 entre Mahomet et les autorités mecquoises, qui devaient permettre au prophète de l’islam et à ses fidèles de se rendre en pèlerinage à La Mecque pendant 3 jours l’année suivante. Il prévoyait également une période de paix de 10 ans entre les deux parties. Mais les Mecquois brisèrent le traité l’année suivante, et en janvier 630, Mahomet décide de conquérir la ville.

[3] compagnons

[4] Quraych est la tribu au sein de laquelle naquit Mahomet. Elle tire son nom du surnom d’un aïeul commun à ses membres, appelé Fihr ibn Malik et surnommé Quraysh. À l’époque de la naissance de Mahomet, la tribu de Quraych contrôlait la Mecque et la Kaaba, qui était alors un sanctuaire païen majeur, un lieu de pèlerinage préislamique et une importante foire commerciale. Les Qoreychites sont les membres de cette tribu et leurs descendants. Ils sont divisés en différentes « branches » (ou « clans »).

[5] La bataille de Badr, aussi appelée Invasion de Safouan, est la première bataille victorieuse des Arabes musulmans. C’est la bataille de Mahomet contre le clan quraychite qui l’avait contraint à l’exil vers Médine, et eut lieu le 17 mars 624.

[6] La bataille de `Uhud ou de `Ohod est une bataille entre les musulmans yathribins et le clan mecquois des Quraychites sur le mont `Uhud près de Médine en 625. La victoire fut aux traditionalistes mecquois.

[7] La Syrie fut occupée successivement par les Cananéens, les Phéniciens, les Hébreux, les Araméens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Arméniens, les Romains, les Nabatéens, les Byzantins, les Arabes, et partiellement par les Croisés, par les Turcs Ottomans et enfin par les Français à qui la SDN confia un protectorat provisoire pour mettre en place, ainsi qu’au Liban, les conditions d’une future indépendance politique.

[8] La bataille d’Al-Yamama ou bataille d’al-‘Aqrabā aurai eu lieu, selon les sources musulmanes, en 633, dans le cadre des Guerres de Ridda (l’Apostasie), sur la plaine de Aqraba dans la région d’Al-Yamama (dans l’actuelle Arabie Saoudite) entre les forces du calife Abou Bakr et Musaylima, un prophète autoproclamé.

[9] La bataille du Yarmouk est une bataille majeure entre les forces musulmanes conduites par le califat rachidun et les armées de l’Empire romain d’Orient. La bataille consiste en une série d’engagements qui s’étalent sur une durée de six jours en août 636, près de la rivière Yarmouk qui marque aujourd’hui la frontière entre la Syrie et la Jordanie, au sud-est de la Mer de Galilée. La bataille est une grande victoire pour les Musulmans qui mettent fin à la domination byzantine en Syrie. Pour certains historiens, la bataille du Yarmouk est l’un des engagements majeurs de l’histoire et marque la première grande vague des conquêtes musulmanes. Elle est notamment à l’origine de l’expansion de l’islam au sein du Levant chrétien.

[10] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien (empereur de 527 à 565), retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II (qui règne de 976 à 1025). Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes (Gênes et Venise). La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.

[11] Le Yarmouk est le principal affluent du Jourdain. Le cours de cette rivière traverse une partie de la Syrie, de la Jordanie et d’Israël et draine une grande partie du plateau du Hauran. Le confluent avec le Jourdain se situe à environ 7 km au sud de l’exutoire de la Mer de Galilée. La rivière sépare Israël et la Jordanie dans sa partie la plus basse, et la Syrie de la Jordanie dans sa partie haute. Elle forme la limite sud du plateau du Golan.

[12] Bosra est une ville du sud de la Syrie, ancienne capitale de la région du Hauran, dans le gouvernorat de Deraa. Située dans une région très fertile, au débouché des caravanes venant d’Arabie, Bosra connut la prospérité et joua un important rôle commercial, comptant jusqu’à 50 000 habitants. Jadis capitale de la province romaine d’Arabie, très tôt christianisée, Bosra devint une étape importante sur l’ancienne route caravanière de La Mecque. Après la conquête musulmane de Bosra en 632, la région devient le champ de batailles des musulmans et des byzantins, qui se disputent le contrôle de la Syrie. 36 mosquées, dont la mosquée El Omari, sont construites, de nombreux chrétiens sont obligés de se convertir.

[13] La Mecque est une ville de l’ouest de l’Arabie saoudite, non loin de la charnière séparant le Hedjaz de l’Asir, à 80 km de la mer Rouge, et capitale de la province de la Mecque. Lieu de naissance, selon la tradition islamique, du prophète de l’islam Mahomet à la fin du 6ème siècle, elle abrite la Kaaba au cœur de la mosquée Masjid Al-Haram (« La Mosquée sacrée ») et la tradition musulmane a lié sa fondation à Ibrahim (Abraham), ce qui en fait la ville sainte la plus sacrée de l’islam. L’accès est interdit aux personnes qui ne sont pas de confession musulmane ainsi qu’aux femmes seules, même musulmanes