Taksony ou Toxun (grand-prince) (vers 905-vers 972)
Fejedelem, c’est-à-dire prince souverain de Hongrie de 955 à sa mort
Fils de Zoltan dit Zolta . Il organisa de nombreux raids dans les territoires voisins, surtout en Italie jusqu’à Otrante [1], et fut probablement présent à la bataille de Lechfeld [2] le 10 août 955, dans laquelle l’armée hongroise fut annihilée et perdit son chef Bulcsú . Avec la défaite de Lechfeld, les expéditions hongroises en Europe occidentale cessèrent brutalement.
Dans les Balkans [3], les relations entre les Hongrois et les Byzantins [4] se dégradèrent progressivement, peut-être parce qu’ils étaient païens c’est du moins ainsi que les décrits l’empereur Othon 1er de Germanie.
Bien que Taksony demandât au pape Jean XII d’envoyer un évêque en Hongrie, il ne favorisa réellement jamais le christianisme. Il eut deux fils, Géza, qui poursuivit la dynastie arpadienne [5], et Mihály .
P.-S.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Taksony of Hungary »
Notes
[1] Otrante est une commune de la province de Lecce dans les Pouilles, en Italie, ayant donné son nom au canal d’Otrante qui sépare l’Italie de l’Albanie.
[2] La bataille du Lechfeld eut lieu le 10 août 955. Elle marque probablement l’endiguement des incursions des Hongrois (Magyars) en Europe centrale, avec le contrôle de la trouée pannonienne. Ce fut une victoire décisive des forces du futur empereur Otton le Grand contre le khan Horka Bulcsu. Situé près d’Augsbourg, le Lechfeld s’étend entre les rivières Lech et Schmutter. La bataille de la Lech enleva pour toujours aux Hongrois le goût des déprédations dans les territoires germaniques.
[3] Les Balkans sont une des trois péninsules de l’Europe du Sud, mais cette appellation traditionnelle est parfois contestée en l’absence d’un isthme : les géographes préfèrent le terme de région. Elle est bordée par des mers sur trois côtés : la mer Adriatique et la mer Ionienne à l’ouest, la mer Égée au sud et la mer de Marmara et la mer Noire à l’est. Au nord, on la délimite généralement par les cours du Danube, de la Save et de la Kupa. Cette région couvre une aire totale de plus de 550 000 km².
[4] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien (empereur de 527 à 565), retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II (qui règne de 976 à 1025). Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes (Gênes et Venise). La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.
[5] Árpád est le nom de la première dynastie qui règne en Hongrie de 895 à 1301, d’après le nom de son premier duc, Árpád de Hongrie, qui règne de 895 à 900 environ.