Fils du calife Al-Hakam II et de sa favorite Subh, il succède à son père en 976.
Il devient l’héritier du califat omeyyade [1] à la mort de son frère aîné, en 970. Les dignitaires lui prêtent un serment de fidélité en février 976 car son père al-Hakam se sait déjà gravement malade. Ce dernier meurt quelques mois plus tard, le 1er octobre 976. Hisham a moins de 12 ans lorsqu’il est intronisé le 3 octobre grâce au hâdjib [2] al-Mushafî et à Muhammad ibn Abî Amir dit Almanzor qui administre déjà ses biens depuis 6 ans.
Trop jeune et de santé fragile, et peut-être atteint de troubles mentaux, l’enfant est écarté du pouvoir. De 978 à 1009, Almanzor puis ses fils vont accaparer presque l’intégralité des prérogatives califales. Mais ils n’oseront menacer la vie de Hishâm grâce à l’affection de la population pour sa dynastie et à la vigilance de sa mère, Subh. Il va vivre en reclus avec sa collection de reliques durant des années.
Hishâm perd sa mère en 999 et son trône 10 ans plus tard, en novembre 1009 lors d’un coup d’État où il est forcé d’abdiquer.
Mohammed II après avoir destitué Hichâm en 1009 est rapidement destitué la même année par Sulayman ben al-Hakam .
Mohammed II reprend le pouvoir en 1010 et est tué la même année. Hichâm est restauré comme calife, mais il reste le jouet des partis qui se déchirent pour le pouvoir.
En mai 1013, les Berbères [3] s’emparent de Cordoue [4] et Hichâm est tué durant les massacres qui s’ensuivent.