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Étienne d’Alexandrie

mercredi 31 juillet 2019, par lucien jallamion

Étienne d’Alexandrie (Vers 580-vers 642)

Philosophe-Mathématicien-Astronome-Alchimiste

Il fut en faveur à la cour de Byzance au temps d’Héraclius 1er.

On sait qu’il fut appelé à Constantinople par l’empereur Héraclius, sans doute peu après son avènement en 610.

Selon un texte astrologique de la fin du 8ème siècle, qui lui est faussement attribué, il enseignait la philosophie platonicienne [1] et aristotélicienne [2], le quadrivium [3], l’alchimie [4] et l’astrologie [5].

Il est sans doute le dernier représentant de l’école néoplatonicienne d’Alexandrie [6], commentant Platon et Aristote. On possède de lui des commentaires du “De interpretatione”, du troisième livre du “De anima” ; un autre du second livre des Premiers analytiques se trouvait dans un manuscrit détruit lors de l’incendie de 1671 de la bibliothèque de l’Escurial [7], mais il faut peut-être l’identifier à un commentaire anonyme du même livre, existant sur plusieurs manuscrits, œuvre probable d’un élève d’Olympiodore.

Outre l’Explication du Commentaire de Théon sur les Tables faciles de Ptolémée, Étienne est l’auteur de travaux de comput qui ont servi de modèle à des tables chronologiques figurant dans des manuscrits postérieurs

Des ouvrages d’astrologie, de même que d’alchimie, voire d’autre formes de divination, ont circulé sous son nom dans les siècles suivants. Le plus célèbre est un texte intitulé D’Étienne, philosophe d’Alexandrie, à son disciple Timothée, traité astrologique, ayant pour objet la nouvelle législation athée de Mahomet, et contenant beaucoup d’autres prédictions sur le futur.

On possède sous le nom d’Étienne d’Athènes un commentaire aux aphorismes d’Hippocrate transmis en traduction latine, un commentaire de la Thérapeutique à Glaucon de Galien, des scolies sur les Pronostiques d’Hippocrate, un traité Sur l’action des médicaments, classés par ordre alphabétique, ouvrage largement inspiré de Dioscoride.

En outre, les textes alchimiques se réfèrent souvent explicitement à la médecine et à la pharmacopée.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Étienne d’Alexandrie/ Portail du monde byzantin/ Alchimiste gréco-alexandrin

Notes

[1] disciple de la philosophie de Platon

[2] Relatif à Aristote, à sa philosophie.

[3] Le terme quadrivium désigne l’ensemble des quatre sciences mathématiques dans la théorie antique : arithmétique, musique, géométrie, astronomie.

[4] L’alchimie est une discipline qui peut se définir comme « un ensemble de pratiques et de spéculations en rapport avec la transmutation des métaux ». L’un des objectifs de l’alchimie est le grand œuvre, c’est-à-dire la réalisation de la pierre philosophale permettant la transmutation des métaux, principalement des métaux « vils », comme le plomb, en métaux nobles comme l’argent ou l’or. Un autre objectif classique de l’alchimie est la recherche de la panacée (médecine universelle) et la prolongation de la vie via un élixir de longue vie. La pratique de l’alchimie et les théories de la matière sur lesquelles elle se fonde, sont parfois accompagnées, notamment à partir de la Renaissance, de spéculations philosophiques, mystiques ou spirituelles.

[5] L’astronomie est la science de l’observation des astres, cherchant à expliquer leur origine, leur évolution, ainsi que leurs propriétés physiques et chimiques. Avec plus de 5 000 ans d’histoire, les origines de l’astronomie remontent au-delà de l’Antiquité dans les pratiques religieuses préhistoriques. L’astronomie est l’une des rares sciences où les amateurs jouent encore un rôle actif.

[6] L’école néoplatonicienne d’Alexandrie est un courant dans le mouvement du néoplatonisme, qui regroupe, à Alexandrie, divers néoplatoniciens depuis le début du 5ème siècle jusqu’au milieu du 7ème siècle, jusqu’à la conquête arabe en 640.

[7] La bibliothèque, dotée d’une collection de plus de 45 000 volumes, est située dans une grande nef de 54 mètres de long, 9 mètres de large et 10 mètres de haut. Le sol est de marbre et les meubles de bibliothèque de bois nobles, riches et sculptés. Dans la grande salle, la voûte du plafond est décorée de fresques représentant les sept arts libéraux : la rhétorique, la dialectique, la musique, la grammaire, l’arithmétique, la géométrie et l’astrologie. Une grande sphère armillaire témoigne aussi de l’intérêt de l’époque pour les découvertes astronomiques. Elle répond au projet humaniste de Philippe II, prince lettré formé par les plus grands esprits de l’Espagne de son temps, qui lisait parfaitement le latin, savait l’italien et le français