Marcus Ulpius Traianus (vers 25/30-av. 98)
Sénateur et général romain
Légat dans la première Guerre judéo-romaine [1] à partir de 67, consul suffect [2] en 70 ou 72, gouverneur de Syrie [3] de 73/74 à 76/78 et proconsul d’Asie [4] en 79. Il est le père de l’empereur Trajan.
C’est l’un des descendants d’un groupe de colons italiens installés à Italica [5], dans la province d’Hispanie [6].
Les ancêtres de Trajan, les Ulpii, sont originaires de Todi [7] en Ombrie [8].
Il épouse une certaine Marcia , peut-être demi-sœur aînée de Marcia Furnilla , la seconde épouse de Titus entre 63 et 65, et la tante de Julia Titi née en 64. La famille des Marcii Bareae est compromise dans la conjuration de Pison [9] contre Néron en 65 et les Flaviens [10] veulent préserver leur position.
Vers l’an 50, il devient questeur [11], après un poste du vigintivirat [12], et un tribunat militaire. Ensuite, il est soit édile [13], soit tribun de la plèbe [14]. S’il a suivi une progression régulière dans son cursus, il est probablement préteur [15] vers 59/60.
Il détient selon toute vraisemblance un poste pro-prétorien civil, attesté sur une inscription fragmentaire de Milet [16], probablement un proconsulat de Bétique, pendant un an vers 64/65. Si c’est le cas, il est très probablement un des premiers citoyens nés hors d’Italie à détenir un tel mandat et aussi l’un des rares sénateurs qui se voit confier leur province de naissance.
Une carrière si brillante pour un sénateur né en province est peut-être due en partie à l’aide d’un personnage important du règne de Néron, par exemple Sénèque, lui-même né en Bétique, et très influent de 54 à 62, avant qu’il ne tombe en disgrâce et se suicide en 65.
Il est certain qu’il est légat de la legio X Fretensis au printemps 67. Il l’est aux côtés de Titus sous les ordres de Vespasien. Ce dernier vient de se voir confier le commandement de la première Guerre judéo-romaine, avec trois légions, commandées donc par son fils, par Ulpius Traianus et la dernière par Sextus Vettulenus Cerialis , ce dernier étant de la même ville que les Flaviens. Ainsi on peut penser que Traianus et Cerialis sont choisis par Vespasien.
À la suite de l’assassinat de Néron en 68 et pendant l’année des quatre empereurs en 69, il est présent lorsque son commandant en chef est proclamé empereur en juillet 69 par ses troupes. Vespasien accède à l’Empire romain en décembre 69. Traianus est nommé consul suffect en 70, vraisemblablement de septembre à octobre, ou en 72. Il est peut-être le premier légat consulaire de Cappadoce [17] fin 70 dans l’hypothèse d’un consulat juste avant. Il est ensuite élevé au rang de patricien en 73/74 lors de la censure conjointe de l’empereur Vespasien et de son fils Titus.
De 73 à 76/78, Vespasien lui témoigne une grande confiance en lui confiant le poste de gouverneur impérial [18] de Syrie pendant environ 3 à 5 ans, le mettant à la tête de la principale force militaire en Orient. Entre l’automne 73 et 74, il lutte avec succès contre les Parthes [19], repoussant aisément une incursion de leur roi Vologèse. Hormis cette action, on ignore quasiment tout de son activité dans la province, excepté le fait qu’il reçoit les ornements triomphaux, distinction rare et remarquable pour l’époque.
En 79, il devient ensuite proconsul d’Asie, ce qui est le couronnement d’une carrière sénatoriale classique. Son épouse Marcia l’accompagne et il reste beaucoup de preuves de son administration, notamment la construction d’un stade à Laodicée [20], d’une nymphée [21] à Milet et d’un aqueduc à Nicée [22], ainsi que la reconstruction du temple impérial au sein des murs d’Éphèse [23].
Grâce à son consulat et son proconsulat, son appartenance à la classe supérieure et son rang de “vir triumphalis”, il offre à son fils Trajan un chemin tout tracé vers une carrière sénatoriale.
Suite à l’avènement de Titus mi-79 puis de Domitien en 81, il est fait sodalis Flavialis [24], membre du collège religieux particulièrement attachés au culte des empereurs divinisés Vespasien puis Titus.
Il n’accède pas à un deuxième consulat, soit qu’il ne soit pas aussi en faveur auprès des fils de Vespasien qu’envers leur père, soit qu’il décède assez tôt.
Quoi qu’il en soit, il est très probablement mort avant l’accession de son fils à l’Empire en 98.
Notes
[1] La première guerre judéo-romaine qui s’est déroulée entre 66 et 73 parfois appelée la Grande Révolte, fut la première des trois révoltes des juifs de la province de Judée contre l’Empire romain, telle que relatée principalement par Flavius Josèphe. Elle commença en 66, à la suite des tensions religieuses croissantes entre Grecs et Juifs. Elle s’acheva lorsque les légions romaines de Titus assiégèrent, pillèrent puis détruisirent Jérusalem et le temple d’Hérode en 70 (en 68 selon les « sages du Talmud ») puis les places fortes des Juifs (principalement Gamla en 67 et Massada en 73).
[2] Parfois, un consul décède ou démissionne avant la fin de son mandat de douze mois. Le consul restant rétablit la collégialité par l’élection intermédiaire si le délai restant le permet ou par la désignation directe d’un consul suffectus (du participe passé du verbe sufficere, « remplacer »). Ce consul entre en fonction immédiatement, il a les mêmes privilèges et les mêmes pouvoirs que le consul remplacé mais il n’est en charge que pour la durée du mandat qui reste à couvrir. Enfin, le consul suffect ne donne pas son nom à l’année, à l’inverse du consul dit ordinaire.
[3] La Syrie est l’une des provinces les plus importantes de l’Empire romain, tant par sa richesse que sur le plan militaire. Étendue de la Méditerranée à l’Euphrate, elle constitue un riche creuset de civilisations, composées entre autres de Juifs, de Phéniciens, ou de Nabatéens, hellénisés pour la plupart d’entre eux. La Syrie est conquise par Pompée en 64 av. jc. En 63 av. jc, après avoir vaincu le roi Mithridate VI, il transforme le royaume de Syrie en province romaine, mettant ainsi fin à la dynastie séleucide. L’acquisition du territoire n’est cependant pas sa mission originelle. Le gouvernement de cette riche région constitue rapidement un enjeu majeur à Rome. Crassus, qui l’a obtenu, y trouve la mort en tentant une expédition militaire contre les Parthes en 53 av. jc, à Carrhes. Sous Auguste, la province est placée sous l’autorité d’un légat d’Auguste propréteur de rang consulaire, résidant à Antioche, la capitale. Les frontières de la province connaissent à plusieurs reprises des modifications. Le royaume de Judée, devenu province de Judée, est renommé Syrie-Palestine durant le règne de l’empereur Hadrien, mais n’appartient pas à la province de Syrie proprement dite. Les frontières varient aussi avec l’Arabie nabatéenne. La Syrie englobe l’Iturée et le territoire de Palmyre. Si les conquêtes de Trajan sont éphémères, la frontière sur l’Euphrate est durablement déplacée jusqu’à Doura Europos, lors de la guerre parthique de Lucius Verus, entre 161 et 166. À partir de la seconde moitié du 2ème siècle, le sénat romain comprend un nombre important de Syriens, comme Claudius Pompeianus ou Avidius Cassius sous Marc Aurèle. Dans la première moitié du 3ème siècle, des Syriens accèdent au pouvoir impérial, avec la dynastie des Sévères.
[4] La province romaine d’Asie comprenait plusieurs des royaumes antiques d’Anatolie : la Carie, la Lydie, la Mysie, la Phrygie et la Troade. Elle avait une superficie d’environ 78 000 kilomètres carrés. Les villes étaient nombreuses : Pergame, Smyrne, Éphèse, Milet… Bien que le royaume de Pergame ait été légué par Attale III en 133 av. jc, elle ne fut organisée par Manius Aquilius qu’en 129 av. jc, après la guerre causée par la révolte d’Aristonicos. La province d’Asie couvre alors l’ancien royaume de Pergame, à l’exception de quelques districts de Phrygie et de Lycaonie, confiés au roi du Pont, Mithridate V, et de Cappadoce, Ariarathe VI. De 56 à 49 av. jc, les trois districts orientaux de Cibyra, Synnada (Şuhut) et d’Apamée (Dinar) en sont détachés au profit de la Cilicie. Jules César les lui rend et lui rattache la Pamphylie. En 36 av. jc, Marc Antoine en détache celle-ci au profit du royaume galate d’Amyntas. Sous l’Empire, devenue province sénatoriale, elle connut une période faste.
[5] Italica est une ancienne ville romaine de la province de Bétique, située sur la municipalité actuelle de Santiponce (province de Séville, Andalousie, Espagne). Fondée en 206 av. jc par Scipion l’Africain, elle atteint son apogée sous les règnes de Trajan et Hadrien, dont les familles sont installées dans la cité depuis un siècle ou deux.
[6] la future Bétique, située au sud de la péninsule Ibérique
[7] Todi est une commune italienne, située dans la vallée du Tibre, dans la province de Pérouse, dans la région Ombrie, en Italie centrale.
[8] Le nom de la région est issu de la tribu des Umbri (Ombriens), un peuple qui a fini par être absorbé par l’expansion romaine. Leur langue était l’Ombrien, une des langues italiques. Les Umbri, comme les tribus voisines sont probablement issus de la culture Terramare et de Villanova d’Italie du nord et centrale, et ont pénétré dans le nord-est de l’Italie au début de l’âge du Bronze. Les Étrusques étaient en conflit avec les Umbri, et l’invasion étrusque est passée de la côte ouest vers le Nord et l’est (700 à 500 av. jc), en poussant les Ombriens vers les hautes terres des Apennins. Néanmoins, la population Ombrienne ne semble pas avoir été éradiquée dans les districts conquis. Après la chute des Étrusques, les Umbri ont tenté d’aider les Samnites dans leur lutte contre Rome (308 av. jc) ; toutefois les communications avec le Samnium ont été entravées par la forteresse romaine de Narni et la grande bataille de Sentinum,(295 av. jc). La victoire romaine de Sentinum, commence une période d’intégration sous les souverains romains, qui a mis en place des colonies (Spolète) et construit la via Flaminia (220 av. jc), qui est devenu le principal vecteur de développement romain en Ombrie. Au cours de l’invasion d’ Hannibal de la deuxième guerre punique, la bataille du lac Trasimène a vu les Umbri conserver une certaine neutralité. Pendant la guerre civile romaine entre Marc-Antoine et Octave (40 av. jc), la ville de Pérouse, prise par Antoine fut presque entièrement détruite par ce dernier. Au temps de Pline l’Ancien, 49 communautés indépendantes existent toujours en Ombrie et l’abondance des inscriptions et la forte proportion de recrues dans l’armée impériale atteste de sa population. La région moderne de l’Ombrie, cependant, est très différente de l’Ombrie de l’époque romaine dont l’étendue débutait dans ce qui est maintenant les Marches du Nord, depuis Ravenne, excluait la rive occidentale du Tibre. Pérouse se situait donc en Étrurie, et les environs de Norcia dans le territoire des Sabins. Après l’effondrement de l’Empire romain, les Ostrogoths et les Byzantins ont lutté pour la suprématie dans la région. Les Lombards fondent le duché de Spolète, couvrant la majeure partie de l’Ombrie d’aujourd’hui.
[9] La Conjuration de Pison, du nom que lui donne Suétone, est un complot dirigé contre l’empereur Néron en 65.
[10] Les Flaviens sont une dynastie d’empereurs romains issus de la gens Flavii, qui ont régné de 69 à 96 sur l’Empire romain. Les Flaviens parviennent au pouvoir en 69, lors de la première guerre civile depuis le début du règne d’Auguste, connue sous le nom d’Année des quatre empereurs. Après la chute de Galba puis d’Othon, Vitellius parvient au trône impérial dans le courant de l’année 69. Sa prétention au trône est rapidement contestée par des légions stationnées dans les provinces de l’Est, qui déclarent leur commandant Vespasien empereur à sa place. La seconde bataille de Bedriacum fait pencher la balance de manière décisive en faveur des forces de Vespasien, qui entre dans Rome le 20 décembre. Le lendemain, le sénat romain le déclare officiellement empereur, inaugurant ainsi la dynastie flavienne. Bien que la dynastie ait assez peu duré, plusieurs événements historiques, économiques et militaires significatifs ont eu lieu au cours du règne des Flaviens. Il revient à ces empereurs de remettre de l’ordre dans les finances de l’État, épuisées par Néron et ses fastes, ainsi que d’effacer les séquelles de l’année qui vient de s’écouler.
[11] Dans la Rome antique, les questeurs sont des magistrats romains annuels comptables des finances, responsables du règlement des dépenses et de l’encaissement des recettes publiques. Ils sont les gardiens du Trésor public, chargés des finances de l’armée et des provinces, en relation avec les consuls, les promagistrats et les publicains. Maintenue sous le Haut Empire avec son rôle comptable, cette fonction se réduit sous le Bas-Empire à une magistrature honorifique et coûteuse exercée uniquement à Rome.
[12] premier échelon de la carrière sénatoriale
[13] Les édiles étaient des magistrats de la Rome antique. Leur fonction primitive était liée à l’administration urbaine de Rome. L’édilité est intégrée au cursus honorum
[14] Dans la Rome antique, les tribuns de la plèbe sont des magistrats de la plèbe, élus pour une durée d’un an par le concile plébéien. Ils ne sont pas au sens politique des représentants d’une partie de la population et ne portent en eux aucune fraction de souveraineté déléguée par le vote. En revanche, leur rôle d’assistance et de défense des citoyens fait d’eux des instruments politiques fondamentaux dans le cadre de la défense des intérêts des plus pauvres.
[15] Le préteur est un magistrat de la Rome antique. Il était de rang sénatorial, pouvait s’asseoir sur la chaise curule, et porter la toge prétexte. Il était assisté par 2 licteurs à l’intérieur de Rome, et 6 hors du pomerium de l’Urbs. Il était élu pour une durée de 1 an par les comices centuriates. La fonction de préteur fut créée vers 366 av. jc pour alléger la charge des consuls, en particulier dans le domaine de la justice. Le premier préteur élu fut le patricien Spurius Furius, le fils de Marcus Furius Camillu. Égal en pouvoir au consul, auquel il n’a pas de compte à rendre, le préteur prêtait le même serment, le même jour, et détenait le même pouvoir. À l’origine, il n’y en avait qu’un seul, le préteur urbain, auquel s’est ajouté vers 242 av. jc le préteur pérégrin qui était chargé de rendre la justice dans les affaires impliquant les étrangers. Cette figure permit le développement du ius gentium, véritable droit commercial, par contraste avec le ius civile applicable uniquement aux litiges entre citoyens romain. Pour recruter, pour former ou pour mener des armées au combat ; sur le terrain, le préteur n’est soumis à personne. Les préteurs ont aussi un rôle religieux, et doivent mener des occasions religieuses telles que sacrifices et des jeux. Ils remplissent d’autres fonctions diverses, comme l’investigation sur les subversions, la désignation de commissionnaires, et la distribution d’aides. Lors de la vacance du consulat, les préteurs, avant la création des consuls suffects, pouvaient remplacer les consuls : on parle alors de préteurs consulaires.
[16] Milet est une ancienne cité grecque ionienne. Le site archéologique est situé sur la côte sud-ouest de la Turquie, à quelques kilomètres au nord de l’agglomération de Balat, qui a été une des capitales du beylicat de Menteşe au 14ème siècle. Le site de Milet est actuellement à plus de cinq kilomètres à l’intérieur des terres à cause du comblement de la baie par les alluvions apportés par le Méandre.
[17] La Cappadoce est une région historique d’Asie Mineure située dans l’actuelle Turquie. Elle se situe à l’est de la Turquie centrale, autour de la ville de Nevşehir. La notion de « Cappadoce » est à la fois historique et géographique. Les contours en sont donc flous et varient considérablement selon les époques et les points de vue.
[18] légat d’Auguste propréteur
[19] La Parthie est une région historique située au nord-est du plateau iranien, ancienne satrapie de l’empire des Achéménides et berceau de l’Empire parthe qui domine le plateau iranien et par intermittence la Mésopotamie entre 190 av. jc. et 224 ap. jc. Les frontières de la Parthie sont la chaîne montagneuse du Kopet-Dag au nord (aujourd’hui la frontière entre Iran et Turkménistan) et le désert du Dasht-e Kavir au sud. À l’ouest se trouve la Médie, au nord-ouest l’Hyrcanie, au nord-est la Margiane et au sud-est l’Arie. Cette région est fertile et bien irriguée pendant l’antiquité, et compte aussi de grandes forêts à cette époque.
[20] La ville antique de Laodicée du Lycos en Carie, en Lydie ou en Phrygie était la capitale de la Phrygie en Asie Mineure. Ses ruines sont encore visibles à proximité entre le village de Goncali et le quartier d’Eskihisar, à 6 km du centre de Denizli en Turquie. Elle porte le nom de l’épouse d’Antiochos II, de la dynastie des Séleucides, fondateur de la ville au 3ème siècle av. jc. Le nom de Laodicée étant commun à de nombreuses villes on lui ajouta ad Lycum du fait de sa proximité avec le fleuve Lycus ou Lycos.
[21] Un nymphée est un bassin recevant une source considérée à l’origine comme sacrée.
[22] Nicée est une cité fondée vers 300 av. jc, tour à tour hellénistique, byzantine et ottomane du Nord-Ouest de l’Anatolie. Elle est surtout connue comme ayant été le siège des premier et deuxième conciles de Nicée en, respectivement, 325 et 787 (les premier et septième conciles des débuts de l’Église chrétienne), le lieu où fut rédigé le symbole de Nicée (datant du premier concile) et la capitale de l’empire de Nicée après la conquête de Constantinople par les croisés en 1204 jusqu’à ce que cette dernière soit reprise par les Byzantins en 1261. La ville ancienne est située dans le périmètre de la nouvelle ville turque d’Iznik (dont le nom dérive de Nicée) à l’extrémité est du lac Ascanion (aujourd’hui lac d’İznik), entouré de collines au nord et au sud. La muraille ouest de la ville longe le lac, interdisant ainsi tout siège maritime mais permettant un approvisionnement de la ville.
[23] Éphèse est l’une des plus anciennes et plus importantes cités grecques d’Asie Mineure, la première de l’Ionie. Bien que ses vestiges soient situés à près de sept kilomètres à l’intérieur des terres, près des villes de Selçuk et Kuşadası dans l’Ouest de l’actuelle Turquie, Éphèse était dans l’Antiquité, et encore à l’époque byzantine, l’un des ports les plus actifs de la mer Égée ; il est situé près de l’embouchure du grand fleuve anatolien Caystre.
[24] Les Flaviales (en latin flavialis) étaient, dans la ville de Rome antique, les prêtres particulièrement attachés au culte des empereurs de la gens Flavia, de ceux du moins qui ont mérité les honneurs divins, Vespasien et son fils Titus.