Il semble avoir des ancêtres bretons. Il connaît bien la région de Monmouth [1], et décrit Caerleon [2] dans son “Historia Regum Britanniae”.
Il a étudié à Oxford, y a rencontré l’archidiacre Walter. Le 21 février 1152, l’archevêque de Cantorbéry Thibaut le consacre évêque de St Asaph [3], 10 jours après l’avoir ordonné prêtre.
Il est l’auteur de “la Vita Merlini” en 1149, poème en hexamètres, d’après l’Afallenau attribué au barde Merdhin, vraisemblablement composé en gallois, par le Duc de Normandie Robert Courteheuse, “des Prophetiae Merlini et de Historia regum Britanniae” en 1135/1138, en 12 livres. Cet ouvrage, présenté par son auteur comme une traduction d’un livre très ancien, le “Liber vetustissimus”, composé en breton et emporté en Angleterre par le Normand Gautier alias Walter, archidiacre d’Oxford, est l’un des premiers ouvrages de l’histoire britannique et sera la source principale de la légende arthurienne, plus que “l’Historia Brittonum” de Nennius , antérieure d’un peu plus de 2 siècles.