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Pierre de Bourdeille dit Brantôme

vendredi 7 décembre 2012, par lucien jallamion

Pierre de Bourdeille dit Brantôme (1540-1614)

Abbé et seigneur de Brantôme-Mémorialiste

Pierre de Bourdeille dit Brantôme (1540-1614) Abbé et seigneur de Brantôme-Mémorialiste

Il est le troisième fils du baron de Bourdeille noble du Périgord. Son enfance s’est déroulée à la cour de Marguerite d’Angoulême. Sa mère et sa grand-mère appartenaient à la maison royale.

A la mort de Marguerite d’Angoulême, en 1549, il partira à Paris poursuivre ses études à l’université de Paris et les terminera à Poitiers en 1555. A la fin de ses études il revient à la cour vers 1556. C’est à cette date qu’il récite publiquement un discours solennel en latin composé par Marie Stuart devant le Roi Henri, la reine et toute la cour. Henri II le nomme, abbé commendataire de Brantôme. En 1558, il fait son premier voyage en Italie. Il rentre ensuite en France où il ne reste que peu de temps. Il ira en Écosse en 1561 avec Marie Stuart qui veut prendre possession de son royaume. Il en laissera un livre émouvant de ce voyage et sur cette reine malheureuse.

En 1562, il participe à la première guerre de religion entre les catholiques et les protestants, à la bataille de Dreux. Puis, il passera 3 mois et demi à Malte avec les chevaliers de Saint Jean. Il est tellement fasciné par leur vie, qu’un moment il souhaite entrer dans la chevalerie. Il participera à la 2ème et 3ème guerre de religion entre catholiques et protestants et sera présent aux batailles de Meaux et de Saint-Denis. Il mettra fin à sa carrière militaire en 1574. Ses voyages, par la suite, se limiteront à suivre la cour, où ce qui semble l’avoir passionné sont les intrigues amoureuses, les duels, les rivalités et les assassinats.

En 1582, il quitte la cour avec éclat, parce que le roi lui refuse une charge pour son neveu. Tout à coup, en 1583, une chute de cheval lui interdit à tout jamais de sortir d’un lit. Dès lors, il se retire dans son château de Richemont, où il décide d’écrire en racontant sa vie passée. Il rapporte le plus souvent ce qu’il a personnellement vu, car partout où il allait, il observait, il écoutait. Il lui arrive parfois d’inventer. Son style d’écriture se trouve entre celui d’une biographie et celui de mémoires personnelles.

Cependant, dans ses analyses des évènements ou des hommes qu’il a rencontré, il reste plutôt superficiel, attaché au petit détail.

Il n’a que peu de sens moral, admirant par exemple le courage, même si celui sert à conduire des projets criminels. Il n’est pas non plus scrupuleux, profitant du revenu de tous ses bénéfices, alors qu’il n’a que peu le sens de la religion.

Il appréciait la cour de Catherine de Médicis avec toutes les femmes qui la composaient. Il se fera l’historiographe de ses dames de la Renaissance. Parmi ses nombreuses œuvres on lui doit notamment la description de la vie en société au 16ème siècle. Ses travaux ne sont apparus pour la première fois qu’en 1655, sa réputation ne fut établit seulement qu’au 18ème siècle.

Il meurt le 15 juillet 1614. Même s’il n’est pas considéré comme un historien.

Il est un des plus célèbres auteurs français.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de histoire de Brantôme/ Amour et gloire au temps des valois/ anne- Marie Cocula-Vaillières/EDIT Albin Michel 1986/ isbn 2-226-02558-8 (doc lucien jallamion)