Son père est un riche cordier lyonnais, Pierre Charly dit Labé. C’est à lui que Louise doit une éducation qui lui vaut de savoir le latin, l’italien, de savoir chanter et s’accompagner d’un luth, de maîtriser l’art de l’équitation et celui des armes. C’est à son mariage avec Ennemond Perrin, cordier, qu’elle doit son surnom de “Belle Cordière”. Si son mari meurt vers 1555, c’est avant sa mort qu’elle entretient une relation amoureuse avec le poète Olivier de Magny.
24 Sonnets et un Dialogue en prose composent l’ensemble de son œuvre qui se retire, à la fin de sa vie, dans ses propriétés de Parcieux.