François 1er le nomme, avant 1539, imprimeur royal pour l’hébreu et le latin, ainsi que pour le grec à partir de 1544. On lui doit de nombreuses Bibles et psautiers, un dictionnaire latin français.
Après la mort de François 1er, Estienne s’aperçut bientôt qu’il ne devait pas compter auprès du nouveau roi sur la protection dont il avait joui jusqu’alors ; et après avoir lutté pendant quelques années contre ses adversaires, il prit enfin la résolution de se retirer à Genève [1] avec sa famille.
Il y arriva au commencement de 1552. Il y embrassa ouvertement le calvinisme [2]. Son frère Charles Estienne dut reprendre la direction de l’imprimerie familiale.