Membre de la gens des Popillii Laenates. Son père, Marcus Popillius Laenas, est consul en 173 av. jc. Il a au moins un fils, Marcus Popillius Laenas qui a probablement occupé des fonctions de commandement en Asie.
Le début de sa carrière est peu connu. En 154 av. jc, il est l’un des délégués envoyés auprès des Liguriens [1] pour examiner les reproches des Massaliotes [2]. En 146, il appartient à la délégation envoyée à Corinthe jusqu’à l’envoi de Lucius Mummius qui prend et détruit la ville.
En 139 av. jc, il devient consul puis proconsul de la province d’Hispanie citérieure [3] entre 139 et 138. Il laisse son nom à une porte de l’enceinte de Carthagène, la porte Popillia.
Son prédécesseur au commandement militaire, Quintus Pompeius , a conclu un traité avec les habitants de Numance [4], dernière ville à résister aux Romains dans la région, ayant abouti à leur capitulation inconditionnelle, ce qui leur a toutefois été caché.
Lorsque Popillius exige d’eux la livraison des armes, ils refusent et envoient une délégation à Rome. Le Sénat ayant décidé de poursuivre la guerre, Popillius lance l’assaut sur les murs des Numantiens, mais il subit des pertes. Il renforce alors l’armée de Quintus Servilius Caepio en Lusitanie [5].
En 137, il est remplacé par Caius Hostilius Mancinus à la tête de l’Hispanie citérieure. Après cela, plus rien n’est connu de lui. Sa présence est attestée en Grèce où il est honoré dans une inscription trouvée en Magnésie [6].