Cousin de Saint-Etienne de Hongrie, il s’opposa à lui à son avènement en 997 et le paya de sa vie. Son père, Szerénd le Chauve, descendant païen d’ Arpad , dominait la moitié méridionale de la Transdanubie [1] et la transmit à son fils dans les années 990. Il siégeait non loin de l’actuelle ville de Somogyvar [2].
A sa mort au printemps 997, le duc Géza légua ses pouvoirs à son fils Etienne. Koppany s’était engagé à le reconnaître mais cela était contraire à la tradition magyare [3] en matière de succession et c’est Koppany, l’aîné des descendants d’Arpad, qui aurait dû gouverner.
Il rompit sa promesse. Soutenu par les Hongrois opposés à la christianisation et la centralisation menées par la lignée de Géza, Koppany exigea en vain la main de Sarolt, veuve de Géza, puis mit le siège devant Veszprém [4], résidence de la princesse et peut-être déjà siège d’un évêché.
Etienne arriva d’Esztergom [5] avec son armée et les combats débutèrent. Koppany fut finalement vaincu à la bataille de Soli [6].
Étienne fit aussitôt décapiter et écarteler son cousin sur le lieu de sa capture. Le but était de marquer les esprits des ennemis.