Notes
[1] Eichendorff est le nom d’une ancienne famille noble de l’archidiocèse de Magdebourg. La famille apparaît pour la première fois dans des documents en 1237 avec Conradus de Eikendorp.Il avait son siège ancestral à Eickendorf près de Calbe dans l’archevêché de Magdebourg. Il y était encore basé jusqu’au milieu du 15ème siècle. Dès le 14ème siècle, une branche parvint au Margraviat de Brandebourg et acquit au fil du temps de riches propriétés foncières à Barnim, Lebus et Zerbow. Alors qu’elle s’éteignit à nouveau à Magdebourg au 16ème siècle et dans le Brandebourg au 17ème siècle, la famille continua à prospérer en Silésie et en Moravie. En Silésie, le Kravarn allemand près d’Opava est entré en possession de la famille de 1634 à 1782 et le château allemand de Kravarn est devenu le siège ancestral pendant de nombreuses années. Le bâtiment baroque, qui existe encore aujourd’hui, a été construit par Johann Rudolf Freiherr von Eichendorff entre 1721 et 1728. Après 155 ans, Adolph Freiherr von Eichendorff vendit le domaine allemand de Krawarn en 1782 à l’Oberhofmarschall Anton Graf Schaffgotsch. En 1783, il acquiert du major Karl Wenzel von Kloch, devenu son beau-père en 1784, et en 1785 de sa belle-mère pour 41 000 thalers le domaine de Lubowitz, qu’elle avait acheté en 1765 dans un « état dévasté ». Son fils Joseph Freiherr von Eichendorff est né au château de Lubowitz en 1788, poète-avocat, écrivain, conseiller gouvernemental et représentant le plus important de la famille. Tous les autres barons von Eichendorff descendent de lui. En 1655, Hartwig Erdmann von Eichendorff acquit le domaine de Sedlnitz en Moravie, après que sa famille se soit installée en Moravie pendant la guerre de Trente Ans. Sedlnitz est resté en possession de la famille Eichendorff jusqu’au 19ème siècle, le poète Joseph en était copropriétaire. En 1657, les membres de la famille furent admis à l’ancienne chevalerie morave et en 1679, ils furent élevés au rang de barons.
[2] La Moravie est une région historique d’Europe centrale, ayant jadis englobé l’actuelle Tchéquie et un large territoire autour, mais formant aujourd’hui le tiers oriental de la Tchéquie. Ses villes principales sont Brno et Olomouc. Depuis le premier tiers du 11ème siècle, le margraviat de Moravie forme, avec la Bohême, la région historique de Bohême-Moravie.
[3] La Silésie est une région qui s’étend sur trois États : la majeure partie est située au sud-ouest de la Pologne, une partie se trouve au-delà de la frontière avec la République tchèque et une petite partie en Allemagne.
[4] Serbów est un village de Pologne situé dans le district administratif de Gmina Rzepin, dans le comté de Słubick, dans la voïvodie de Lubusz,
[5] Le Neumark est un paysage historique situé en grande partie à l’est de l’Oder. De 1535 à 1815, elle formait l’une des deux parties du margraviat de Brandebourg, avec l’électorat. Par la suite, jusqu’en 1945, elle appartenait à la province prussienne de Brandebourg (district administratif de Francfort), la partie la plus septentrionale à la province de Poméranie.
[6] Sedlnice (en allemand : Sedlnitz) est un village en République tchèque. Il est situé dans le nord-est de la Moravie, à 5 kilomètres au nord-ouest de Příbor dans le Kuhländchen, et appartient au district de Nový Jičín. La superficie cadastrale est de 1372 ha.
[7] Kravaře ve Slezsku (en allemand : Kravarn) est une ville située dans la région de Moravskoslezský kraj en République tchèque.
[8] Le gymnase Saint-Matthias de Breslau a été fondé le 2 novembre 1659 en tant que lycée jésuite grâce à un cadeau de l’empereur souverain de Bohême Léopold 1er au château impérial. L’école secondaire continua la tradition d’une école jésuite qui existait depuis 1638. Entre 1773 et 1811, elle fut gérée comme un lycée académique avec un collège théologique et reliée à l’université Léopoldine. Le baron jésuite Friedrich von Lüdinghausen Wolff poussa habilement à travers la fondation d’une université catholique à Breslau, dominée par les protestants, qui devint le centre de l’éducation catholique en Prusse. Après l’abolition de l’ordre des jésuites en 1773, l’école a été transformée en lycée catholique sous le parrainage royal prussien.
[9] L’université Martin-Luther de Halle-Wittemberg ou l’université Martin-Luther de Halle-Wittenberg est une université allemande implantée à Halle, la plus importante du Land de Saxe-Anhalt. Elle résulte de la fusion en 1817 de deux universités, l’université de Wittemberg fondée en 1502, et l’université de Halle fondée en 1694. Elle s’appelle alors Vereinigte Friedrichsuniversität, et prend en 1933 son nom actuel : Martin-Luther-Universität Halle-Wittenberg
[10] L’université de Heidelberg, située à Heidelberg, en Bade-Wurtemberg, est la plus ancienne université allemande.
[11] Linz est la capitale de la Haute-Autriche et la troisième plus grande ville d’Autriche après Vienne et Graz. La ville située sur le Danube a une superficie de 95,99 km² et est le centre de la région centrale de la Haute-Autriche. En tant que ville statutaire, elle est à la fois une municipalité et un quartier politique ; en outre, c’est le siège des administrations de district des districts voisins de Linz-Land et d’Urfahr-Umgebung.
[12] Ratisbonne, est une ville allemande, située dans le Land de Bavière et baignée par le Danube. Elle est située à 88 kilomètres de Nuremberg et à 103 kilomètres de Munich, proche de la République tchèque. La ville est le chef-lieu du district du Haut Palatinat et du Landkreis de Regensburg. Après des troubles intérieurs en 1500, le Roi des Romains et futur empereur Maximilien 1er intervint et appliqua une constitution (la Regimentsordnung) à la ville. Modifiée en 1514, elle reste formellement valable jusqu’en 1803. En 1519, lors d’un pogrom, la communauté juive, la plus grande d’Allemagne à l’époque, fut chassée de la ville. Les habitants profitèrent de la transition de pouvoir après la mort de Charles Quint pour détruire l’ancien quartier juif.
[13] Nuremberg est une ville de l’État libre de Bavière (Allemagne), située dans l’arrondissement administratif de Moyenne-Franconie. C’est la plus grande ville de Franconie et la deuxième plus grande de l’État de Bavière. Dans le Reichsdeputationshauptschluss du 25 février 1803, Nuremberg resta néanmoins indépendante jusqu’à ce que les troupes françaises occupent Nuremberg après la signature de l’Acte de la Confédération du Rhin et la fin de l’Ancien Reich. Le 15 septembre 1806, l’armée française remet finalement la ville au royaume de Bavière, qui met rapidement en place une administration civile et incorpore administrativement la ville au royaume. En 1806, le royaume de Bavière reprend les dettes exorbitantes de la ville impériale de Nuremberg dans le cadre de la dette nationale de toute la Bavière, assurant ainsi sa consolidation et son remboursement. La législation bavaroise plaçait les catholiques, qui n’étaient jusque-là tolérés que dans la ville, sur un pied d’égalité avec les protestants. Après l’abrogation des réformes centralistes par le comte de Montgelas en 1817, Nuremberg reçut à nouveau son propre magistrat en mai 1818. Pour promouvoir l’industrie et l’agriculture, une association industrielle et culturelle a été fondée à Nuremberg, qui a donné naissance à des organisations subsidiaires en Moyenne-Franconie et s’est dotée de statuts fixes le 27 décembre 1830. Au 19ème siècle, Nuremberg est devenu l’un des centres industriels de Bavière. En 1835, par exemple, l’Adler a été le premier chemin de fer pour le transport de passagers en Allemagne à relier Nuremberg à Fürth. Dans les années 1840, Nuremberg est devenue une ville portuaire lorsque le canal Ludwig-Danube-Main, construit entre 1835 et 1846, a atteint la ville. Celui-ci passait par le Gostenhof et il y avait le port de commerce de Nuremberg pour la manutention des marchandises.
[14] Vienne est la capitale et la plus grande ville de l’Autriche ; elle est aussi l’un des neuf Länder (État fédéré) du pays. La ville est située dans l’est du pays et traversée par le Danube (Donau). Capitale du duché puis archiduché d’Autriche, elle fut de fait celle du monde germanique durant le règne de la maison de Habsbourg (devenue en 1745 la maison de Habsbourg-Lorraine) sur le Saint-Empire romain germaniquepuis présida la Confédération germanique de 1815 à 1866. Elle fut en même temps celle de l’empire d’Autriche de 1804 à 1867 puis de l’Autriche-Hongrie de 1867 à 1918.
[15] Lienz est une ville du Tyrol et le centre administratif du district de Lienz (Tyrol oriental). La superficie de la ville est de 16 km². Lienz est la septième plus grande ville du Tyrol et le centre économique, culturel et social du Tyrol oriental. Lienz se trouve au confluent de l’Isel et de la Drau.
[16] Innsbruck est une ville autrichienne située dans l’ouest du pays, dans une vallée au cœur des Alpes. En 1363, la dernière comtesse du Tyrol, Margarete Maultasch, transmet la région au Habsbourg Rodolphe IV d’Autriche, l’Ingénieux. Son descendant le duc Frédéric (1402 à 1439) déplace sa résidence de Méran à Innsbruck en 1420. Puis en 1486 le palais impérial est mis en chantier. Entre 1490 et 1519, Maximilien 1er (1459-1519), empereur du Saint Empire, prend le contrôle du Tyrol et Innsbruck, plus centrale que Vienne, devient sa résidence préférée : il y installe la chambre des finances et le gouvernement d’Autriche occidentale. À sa mort il se fera enterrer dans la chapelle du château construite entre 1553 et 1563. Sous le règne du petit-fils de Maximilien, Ferdinand 1er du Saint Empire, frère de Charles Quint, fut fondée un collège jésuite en 1562, l’Akademisches Gymnasium Innsbruck. Celui-ci est donc le Gymnasium le plus ancien de l’ouest de l’Autriche et une des écoles les plus vieilles du monde germanophone. Le Tyrol est ensuite confié à une branche cadette des Habsbourg. À la mort de Sigismond-François en 1665, la dynastie des Habsbourg du Tyrol s’éteint.
[17] Wilten est une municipalité de l’île d’Innsbruck en Allemagne. En 1904, Wilten a été fusionnée. La frontière avec le centre-ville est formée par l’arc de triomphe.
[18] Rovereto est une commune italienne dans la province de Trente, dans le Trentin-Haut-Adige/Tyrol du Sud. La deuxième plus grande ville de la province est le chef-lieu de la Communauté de la Vallée de Vallagarina et le siège de la Faculté de Psychologie et des Sciences Cognitives de l’Université de Trente. Au cours de son apogée économique et culturelle au 18ème siècle, la ville était appelée le synonyme de « Athènes du Trentin », qui est toujours utilisé
[19] La ville de Zadar (en italien : Zara) est située sur la côte adriatique croate, dans le nord de la Dalmatie. la ville est le centre administratif du département de Zadar et le siège de l’archidiocèse catholique de Zadar.
[20] La Dalmatie est une région littorale de la Croatie, le long de la mer Adriatique, qui va de l’île de Pag, au nord-ouest, à Dubrovnik et la baie de Kotor au Monténégro au sud-est.
[21] Le Tyrol (est une région des Alpes orientales de l’ouest de l’Autriche et du nord de l’Italie. Depuis 2011, la zone historique dispose de sa propre personnalité juridique avec la Région européenne Tyrol-Tyrol du Sud-Trentin sous la forme d’un groupement européen de coopération territoriale. La région a longtemps été sous le nom de comté du Tyrol. Après la Première Guerre mondiale et l’effondrement de la monarchie des Habsbourg austro-hongroise, le Tyrol a également été touché et a été divisé en 1919 par le traité de Saint-Germain :
Le Tyrol du Nord et le Tyrol de l’Est (aujourd’hui le Tyrol) restèrent ou appartenirent désormais à la nouvelle République d’Autriche.
Le Tyrol du Sud et le Tyrol occidental, qui forment aujourd’hui la région autonome du Trentin-Tyrol du Sud à l’exception de quelques communes distinctes, ont été occupés militairement en novembre 1918 et sont officiellement devenus une partie du Royaume d’Italie en 1919/1920.
[22] Trento ou Trente est la capitale de la province autonome de Trente et de la région autonome du Trentin-Haut-Adige, la région administrative la plus septentrionale d’Italie. La ville est le siège de l’archidiocèse de Trente et de l’université de Trente avec environ 16 000 étudiants.
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