Pélopia fille de Thyeste
Personnage de la mythologie grecque
Fille de Thyeste, elle est une Atride [1].
C’est une prêtresse hébergée par le roi Thesprotos, à Sicyone [2]. De l’union incestueuse avec son père, elle a un fils, Égisthe, qu’elle fait exposer [3].
Pendant sa grossesse, elle épouse son oncle Atrée. Elle se suicide quelques années plus tard, quand son fils apprend qu’il est le fruit d’un inceste.
P.-S.
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Notes
[1] Dans la mythologie grecque, les Atrides sont les descendants d’Atrée. Le destin des Atrides fut marqué par le meurtre, le parricide, l’infanticide et l’inceste. Seule Athéna interrompit le cycle de la violence en faisant juger Oreste, le matricide, sur la colline de l’Aréopage, par le premier tribunal criminel de la cité d’Athènes.
[2] Sicyone était une cité grecque du Péloponnèse, située sur un plateau, non loin du golfe de Corinthe. Sicyone devint rapidement un grand centre culturel, notamment dans le domaine de la sculpture. Ses ateliers de bronze et de céramique étaient très réputés. Son école de sculpture forma tout au long de l’Antiquité de grands artistes comme Lysippe, Polyclète, Scopas ou Diopoinos et Scyllis. C’est dans cette cité que, pensaient les Grecs, la peinture avait été inventée. Après la chute des tyrans, la prospérité continua jusqu’à la fin du 6ème siècle av. jc, lorsque Sicyone tomba alors dans l’orbite de Sparte. Sicyone participa à la ligue du Péloponnèse contre Athènes dans la guerre du Péloponnèse. Ceci fut cause de sa prise par les Thébains en 369 av. jc. Elle fut détruite pendant l’époque hellénistique par Démétrios Poliorcète en 303 av. jc, et rebâtie non loin de là.
[3] L’abandon d’enfant peut prendre plusieurs formes. L’abandon des nouveau-nés fut une pratique courante dans la Rome antique pour limiter le nombre d’enfants par famille. Ailleurs, il a été pratiqué le plus souvent en raison de la pauvreté, les parents ne pouvant plus nourrir leurs enfants et préférant les abandonner (parfois définitivement, parfois provisoirement) à d’autres familles, à des marchands d’esclaves, ou aux charités, selon les lieux et les époques. L’abandon du nouveau-né est légal dans certains pays et sous des conditions strictes ; il permet au nouveau-né d’être pris en charge et éventuellement d’être adopté.