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Géraud 1er de Mâcon

mardi 9 janvier 2024, par lucien jallamion

Géraud 1er de Mâcon (1124-1184)

Comte de Mâcon de 1157 à 1184-Comte de Vienne de 1157 à 1184-Seigneur de Salins et de Traves

Fils du comte Guillaume IV de Bourgogne ou Guillaume III de Mâcon et de sa femme qu’on pense être Ponce/Poncette de Traves [1], fille de Thibaud de Traves, et petit-fils d’ Étienne 1er comte de Bourgogne et de Mâcon-Vienne .

En 1157, il succède à son père comme comte de Mâcon [2] et de Vienne [3].

Durant l’été 1158, appuyé par le chancelier impérial Raynald de Dassel et allié à l’archevêque Héracle de Montboissier , il mène la guerre contre le comte Guigues II de Forez .

Il disparaît en 1184. Son fils Guillaume IV de Mâcon lui succède comme comte de Mâcon et de Vienne.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Géraud Ier de Mâcon/ Portail de la Bourgogne/ Personnalité liée à la région Bourgogne Franche-Comté/ Comte de Mâcon

Notes

[1] Traves est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône

[2] Le comté de Mâcon rattaché à la ville de Mâcon en Saône-et-Loire (Mâconnais) dans la partie sud-est de la Bourgogne au Moyen Âge. À l’époque carolingienne, le pagus devient un comté. Sans postérité, le dernier comte, Jean de Dreux et de Braine, et sa veuve, Alix, comtesse de Mâcon et de Vienne, vendent le comté au roi de France, Saint Louis, qui l’incorpore au domaine royal, tandis que le titre de comte de Vienne reste aux oncles d’Alix. Rendu au duché de Bourgogne en 1435 dans le cadre du traité d’Arras, le comté de Mâcon est définitivement annexé au royaume avec l’ensemble de la Bourgogne après 1477, année de la défaite et de la mort du duc Charles le Téméraire vaincu par Louis XI. Jusqu’à la Révolution française, le Mâconnais, rattaché à la Bourgogne avec le statut de comté adjacent, disposait de ses propres États : les États particuliers du Mâconnais.

[3] Le comté de Vienne était un fief du Royaume de Provence, puis du Royaume de Bourgogne et enfin du Saint Empire romain germanique. Sa capitale était Vienne. Le comté a désigné autrefois un pagus carolingien créé par Charles Martel lorsqu’il unifie les royaumes francs et qu’il divise l’ancien regnum Burgundiae (Royaume de Bourgogne) en quatre commandements, eux-mêmes divisés en pagi (ou comtés bourguignons). À partir de 870, à la suite de la défaite de Girard après le siège de Vienne, Boson reçut le comté de son beau-frère le roi Charles II le Chauve. Le comté de Vienne devient le centre du pouvoir du royaume de Bourgogne et de Provence des Bosonides. Après la mort de Boson en 887, plusieurs mentions isolées du titre de comte à Vienne apparaissent à différentes reprises dans les sources. Le 24 avril 1011, le roi de Bourgogne Rodolphe III rédige à Aix, en Savoie, un acte en faveur de son épouse (Douaire). La reine Hermengarde ou Ermengarde reçoit ainsi plusieurs terres dont les comtés de Sermorens ou Salmorenc et de Vienne. Le comte Humbert, proche parent de la reine, semble dominer la partie septentrionale du Viennois avant 1025, ainsi que la majeure partie de Salmorenc/Salmourenc. L’effacement de l’autorité royale au sein d’un royaume de Bourgogne sous influence ottonienne caractérisant de plus en plus le règne de Rodolphe III émergent autour de l’an mil, d’une part le comté d’Albon des Guigonides (qui apparurent bientôt sous le titre de Dauphin de Viennois), et d’autre part le comté de Maurienne (future Savoie) d’Humbert aux Blanches Mains, parent des Guigonides de Vienne. De cette affirmation nouvelle du pouvoir comtal découla une querelle entre les comtes d’Albon, l’archevêque de Vienne et les comtes de Mâcon au sujet des droits sur la ville de Vienne, laquelle resta finalement sous la suzeraineté de l’archevêque et des comtes de Mâcon, décorés du titre prestigieux de comtes de Vienne. En 1263, l’archevêque Jean de Bernin rachète la moitié des droits du comté détenue par la Maison de Vienne. Ainsi, les archevêques de Vienne seront jusqu’à la destruction du comté, en 1450, lors du Traité de Moras où le comte-archevêque Jean Gérard de Poitiers accepte de reconnaître le dauphin pour suzerain de la ville. Humbert II Dauphin de Viennois abdiqua le 16 juillet 1349 en faveur du roi de France Philippe VI pour 400 000 écus et une pension annuelle. Philippe investi du titre de "Dauphin" son fils, le futur Charles V. En 1368, Charles VI honora du même titre le futur Charles VII peu après sa naissance initiant ainsi la tradition qui désigna dès lors sous le titre de Dauphin de France l’héritier de la couronne de France.