13 octobre 2013, par lucien jallamion
Heiricus Autissiodorensis dit Heiric d’Auxerre (841-vers 876)
Moine bénédictin, poète et érudit
Originaire de Bourgogne, d’un lieu proche d’Auxerre. Il est offert par ses parents comme oblat [1] à l’abbaye vers 848, au moment de la construction de la nouvelle crypte par l’abbé laïc Conrad, oncle de Charles le Chauve. Il est tonsuré à Noël 850 et ordonné sous-diacre le 22 septembre 859. Il suit les cours d’Haymon d’Auxerre de 855 à 859, dont il reçoit un enseignement surtout théologique, puis ceux, plus (...)
13 octobre 2013, par lucien jallamion
Saint Aldric (mort en 840)
Archevêque de Sens
Il naquit dans le Gâtinais et entra très jeune à l’abbaye de Ferrières [1] où il reçut une excellente instruction.
Nommé à la chancellerie de Charlemagne, il y fut notaire, puis chancelier de Pépin 1er, roi d’Aquitaine, sans quitter l’obédience de son abbaye, dont il en devint même l’abbé. Sous sa direction, le monastère prospéra. Choisi par le clergé comme archevêque de Sens, il abandonna ses charges de chancelier d’Aquitaine et d’abbé de Ferrières.
Il (...)
13 octobre 2013, par lucien jallamion
Hatton 1er (vers 850-913)
Archevêque de Mayence de 891 à sa mort
Il contribua à consolider la formation d’un royaume germanique en apportant aux souverains, Louis l’Enfant puis Conrad de Franconie, l’appui des évêchés rhénans.
D’origine Souabe, il fut probablement formé au monastère de Reichenau [1], dont il était abbé en 888. Il fut aussi abbé d’Ellwangen [2].
Il se fit bientôt remarquer du roi Arnulf, qui le nomma archevêque de Mayence en 891. Hatton était à ce point écouté du souverain qu’on le (...)
13 octobre 2013, par lucien jallamion
Adalbéron d’Augsbourg (mort en 909)
Né à Dillingen [1] en Bavière. Appartenant à la famille des Ducs de Dillingen, il était l’oncle de saint Ulric .
Moine bénédictin en 850, puis abbé restaurateur de Lorsch [2] et évêque d’Augsbourg [3] après 887, il devint conseiller principal de Arnulf de Bavière, précepteur de son fils et régent de l’Empire durant l’enfance de ce dernier.
30 septembre 2013, par lucien jallamion
Exécution de Marie-Antoinette le 16 octobre 1793
Le 5 septembre 1793, la Convention met la Terreur à l’ordre du jour. À l’appel de Barrère, elle décide de prendre toutes les mesures de circonstance propres à sauver la Révolution française. Le 17 octobre 1793 est votée la loi des suspects, qui autorise les pouvoirs publics à envoyer à peu près n’importe quel Français devant les tribunaux sous l’inculpation de menées contre-révolutionnaires. Le décret instaurant la Terreur sort enfin le 10 octobre. Après (...)