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L’histoire pour le plaisir

Sebald de Weert

lundi 13 septembre 2021, par ljallamion

Sebald de Weert (1567-1603)

Navigateur néerlandais

Né à Anvers [1], Sebald de Weert fit partie d’une expédition de découverte en 1598, et laissa son prénom à trois îles du détroit de Magellan [2].

Nommé vice-amiral de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales [3] en 1602 et chargé du commandement d’une flotte envoyée aux Indes orientales, il périt en 1603, assassiné dans une grotte de l’île de Ceylan [4] par ordre du roi du Kandy [5].

La relation de son Voyage a été traduite du néerlandais en latin, dans “les Grands voyages” de Jean Théodore de Bry , et a paru en français dans “le Recueil des voyages de la Compagnie des Indes”. Ses écrits, recoupés aux poèmes bouddhistes Rajavaliya [6], ont permis aux historiens de reconstituer l’histoire du roi de Kandy Vimaladharmasuriya

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Sebald de Weert Portail du Sri Lanka/ Catégories : Personnalité néerlandaise du XVIe siècle/Navigateur néerlandais

Notes

[1] Anvers est une ville belge dans la Région flamande, chef-lieu de la province d’Anvers et de l’arrondissement administratif du même nom, située au cœur de la Dorsale européenne. Sa véritable expansion ne remonterait selon l’historiographie classique qu’aux alentours de l’an 900, lorsque les habitants agrandissent le légendaire Aanwerp, terrain surélevé de la primitive jetée qui donne son nom à Anvers. En 970, une fois l’ordre ottonien imposé, Anvers n’est encore qu’un poste frontière de l’Empire germanique, on y construit des fortifications en bois, remplacées plus tard au 12ème siècle par un château fort en pierre (le Steen). L’extension de la ville se poursuit d’abord vers le sud, comme le prouve l’installation de l’ordre des Prémontrés, attiré par les milieux urbanisé ou péri-urbanisé avec la construction suite à des dons seigneuriaux, sous l’égide de saint Norbert, de l’abbaye Saint-Michel. Par la suite, les chanoines de la petite église se déplacent vers le nord et fondent une nouvelle paroisse, avec au centre l’église Notre-Dame, ancêtre de la cathédrale actuelle. Dans les décennies qui suivent, la ville continue à se développer en vagues concentriques créant une succession de remparts que l’on devine encore dans sa topographie.

[2] les îles Sebaldines, faisant partie de l’archipel des Malouines

[3] La Compagnie néerlandaise des Indes orientales ou VOC (Vereenigde Oost-Indische Compagnie) est une compagnie de commerce créée par les Provinces-Unies en 1602. Elle est pendant près de deux siècles l’un des piliers de la puissance du capitalisme et de l’impérialisme néerlandais.

[4] Le Sri Lanka est un État insulaire de 65 610 km² du sous-continent indien, situé au sud-est de l’Inde, il a porté auparavant les noms de Tambapanni par les premiers habitants, Taprobane par les Grecs, Serendip (ou Serendib) par les Arabes, puis Ceylan jusqu’en 1972. Le pays possède une diversité religieuse, culturelle et linguistique marquée.

[5] Le royaume de Kandy est un ancien État monarchique situé dans le centre et l’est du Sri Lanka. Fondé à la fin du 15ème siècle, il a duré jusqu’au début du 19ème siècle. À l’origine vassal du royaume de Kotte, Kandy est progressivement devenu indépendant à travers les convulsions des 16ème siècle et 17ème siècle, en s’alliant, selon les époques, avec le royaume de Jaffna, la dynastie Nayak de Madurai, le royaume de Sitawaka, les Portugais et les Hollandais pour assurer sa survie. À partir des années 1590, il est resté le seul État indigène indépendant de l’île et a réussi, par une combinaison de raids et de diplomatie, à maintenir les puissances coloniales à distance, avant de succomber finalement devant les Britanniques. Il a été absorbé dans l’Empire britannique en tant que protectorat par la convention de Kandy de 1815, puis a perdu définitivement son autonomie après la rébellion d’Uva de 1817.

[6] Rajaveliya (Lignée des rois) est une ancienne chronique du Sri Lanka qui contient l’histoire allant du roi Vijaya au roi Vimaladharmasuriya 1er. C’est la seule chronique qui contient une histoire continue du Sri Lanka écrite en singhalais.