Il naît à Chalon-sur-Saône [1] et monte sur le siège d’Arles [2] au début de l’année 485.
Le pape Gélase 1er, élu en mars 492, lui écrit pour lui faire part de son élection, et pour le charger d’en informer les évêques des Gaules. Le pape reconnaît ainsi la primauté de l’ Eglise d’Arles. En 498, une lettre de Anastase II à Éon révèle l’intérêt de l’Église des Gaules et de son représentant.
L’année suivante, en septembre 499, il participa à la célèbre conférence épiscopale de Lyon regroupant catholiques et ariens, en présence du roi Gondebaud.
À cette date, il accueille son jeune parent Césaire. Il l’agrège à son clergé, l’ordonne diacre puis prêtre. Il le désigne comme abbé pour rétablir l’ordre dans un monastère d’hommes à Trinquetaille [3], à proximité d’Arles sur le Rhône.
En 502, sur le point de mourir et inquiet au sujet de son successeur, il exhorte son clergé et les citoyens d’Arles à ne choisir personne d’autre que Saint Césaire pour le remplacer. Ayant reçu la promesse que ses volontés seraient accomplies, il destine, par testament, tout son bien au rachat des captifs, ainsi qu’au soulagement des pauvres de son Église.