Serge II poursuit la politique de son père, Grégoire III , et de son grand-père, Serge 1er visant à maintenir leur indépendance en entretenant de bonnes relations avec les carolingiens et l’empire byzantin [1] aux grés des intérêts napolitains.
Corégent de son père il est brièvement investi comme préfet d’Amalfi [2] pendant 13 jours en 866, comme successeur du préfet Maurus. En janvier 870, son père tombe gravement malade et lui laisse le gouvernement avant de mourir en mars suivant.
Les chroniqueurs ecclésiastiques contemporains relèvent que Serge II fait de Naples une autre Palerme, une autre Afrique du fait de ses relations amicales avec les Aghlabides [3].
De ce fait il encourt l’excommunication du Pape Jean VIII. Il suscite également l’opposition de son oncle, l’évêque de Naples Athanase 1er qu’il exile dans une île où il meurt en 875.
Serge II est finalement aveuglé et déposé par son frère Athanase II évêque de Naples et successeur de leur oncle, qui le livre à Rome et se proclame également duc de Naples [4].