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Saint Achaire de Noyon

jeudi 16 novembre 2017, par lucien jallamion

Saint Achaire de Noyon (mort en 640)

Évêque de Noyon -Tournai en 621

Moine au monastère de Luxeuil [1] chez saint Eustache , puis en 621 évêques de Noyon –Tournai [2].

Il favorisait le travail de saint Amand. De Dagobert 1er il reçut l’autorisation d’ériger l’évêché de Thérouanne [3].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Achaire de Noyon/ Portail du catholicisme/ Évêque de Noyon

Notes

[1] Le monastère Saint-Pierre et Saint-Paul de Luxeuil est situé à Luxeuil-les-Bains au Sud-Est des Vosges. Il a été fondé en 590 par saint Colomban, ce qui a permis à Luxovium, importante cité à l’époque romaine mais déserte car complètement ruinée par les invasions barbares, de revivre. Les Sarrasins la pillent en 732, mais Charlemagne la relève et la règle de Saint-Benoît remplace celle de Saint-Colomban.Ce monastère était renommé pour son scriptorium, actif dès le milieu du 7ème siècle, et probablement le lieu de naissance de la première écriture calligraphique en minuscules, avec une ornementation marginale empruntée à la grammaire décorative de l’Irlande.

[2] Pendant la période où l’évêché se trouve à Vermand, cette cité occupe dans la Notice des provinces de la Gaule, le troisième rang, après la métropole, parmi les cités de la province de Belgique seconde. La date de fondation de cet évêché n’est pas établie avec certitude, car les premiers noms de la liste paraissent douteux. Les sources permettent de mettre en évidence de l’existence certaine d’un évêque dans la seconde moitié du 5ème siècle, car la vie de Médard évoque une école épiscopale où le futur évêque fut éduqué. Le transfert du siège épiscopal de Vermand à Noyon reste un épisode obscur. La tradition l’explique par la ruine de Vermand par les Barbares, vers le milieu du 5ème siècle. Cependant, saint Médard ne s’installe à Noyon qu’après 531 : il semble s’agir d’un choix personnel, car Médard était originaire d’un village voisin de Noyon, ou d’un choix politique, pour se rapprocher de la capitale mérovingienne de Soissons. Selon d’autres sources c’est le terroir mieux adapté à la vigne qui fit choisir Noyon comme siège épiscopal plutôt que Saint-Quentin. À cette époque, il ne s’agit d’ailleurs pas encore d’un transfert du siège épiscopal, car Vermand continue d’être considéré comme tel. La mention d’un « évêque de Noyon » n’est pas antérieure au 7ème siècle. En 532, Médard fut élu évêque de Tournai et les deux sièges restèrent unis jusqu’en 1146, année où le pape Eugène III sépara de nouveau les deux églises et rendit à Tournai son évêque particulier.

[3] Thérouanne (en picard Therwane, en néerlandais Terwaan ou Terenburg, en flamand Therenburch) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais. Ce fut le siège d’un diocèse important (évêché de Thérouanne), érigé par saint Achaire. Le plus célèbre de ses évêques est saint Omer. Saint Erkembode, moine bénédictin irlandais, devint évêque de Thérouanne au 8ème siècle. Au Moyen Âge, Thérouanne a fait partie du comté de Flandre, puis du comté d’Artois lorsqu’il s’en est détaché. La cité fut pillée par les Normands en 880 et 882. Les étudiants de son diocèse faisaient partie de la Nation Picarde aux universités de Paris, Orléans et Bologne. Par sa position stratégique, Thérouanne a représenté un enjeu militaire important, en particulier pendant les guerres d’Italie. Après un dernier siège, débuté le 11 avril 1553, Thérouanne a été prise le 20 juin 1553, puis rasée dans le courant de l’été 1553 sur l’ordre de Charles Quint, qui y aurait même fait répandre symboliquement du sel. Par la suite, Thérouanne devient un site abandonné. Le diocèse est supprimé en 1557, entraînant une recomposition de l’administration ecclésiastique.